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Christine Angot: les esclaves étaient tenus « en bonne santé »

Christine Angot est traité de raciste suite aux propos sur l’esclavage qu’elle a tenu sur le plateau d’ « On n’est pas couché », samedi 1er juin. Le footballeur Didier Drogba a notamment exprimé sa colère sur Twitter. Laurent Ruquier a quant à lui défend bête et oncle la chroniqueuse. 

La chroniqueuse a tenté une comparaison deux crime contre l’humanité, insinuant que les violences infligées aux esclaves noirs ne pouvaient être comparées aux camps d’extermination nazis. Selon elle, les esclaves étaient tenus « en bonne santé ».

Christine Angot a déclaré :

« Le but avec les juifs pendant la guerre, ça a bien été de les exterminer, de les tuer, et ça introduit une différence fondamentale, alors qu’on veut confondre avec par exemple l’esclavage et l’esclavage des Noirs envoyés aux États-Unis ou ailleurs, et où c’était exactement le contraire. C’est-à-dire l’idée c’était qu’ils soient en pleine forme [“Qu’ils soient en bonne santé, oui”, insiste Franz-Olivier Giesbert], en bonne santé pour pouvoir les vendre et pour qu’ils soient commercialisables. »

Personne ne contredit Angot sur le plateau sur le plateau, et l’extrait sera même conservé en postproduction. « Oui, c’est propre il n’y a aucun problème »

La loi française concernant la reconnaissance comme crime contre l’humanité des traites et des esclavages pratiqués à partir du xve siècle sur les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes. La loi est adoptée par le Parlement le 10 mai 2001 et promulguée le 21 mai 2001.

Le code noir (1685) a défini les peines corporelles auxquelles s’exposaient les esclaves. Elles varient selon la gravité de l’acte déclaré répréhensible : le fouet ou les verges (bâtons souples), le marquage à l’épaule d’une fleur de lys au fer rouge, les deux oreilles coupées, le jarret tranché, la peine de mort (pendaison, bûcher ou roue).

Dans un article du Journal de la Révolution, du 14 janvier 1831, … on trouve la note suivante :

«On ne se fait pas une idée en Europe d’un quatre-piquets. L’homme ou la femme, car le sexe n’est pas respecté, est couché à plat ventre par terre ; ses mains et ses pieds sont liés et on les attache à quatre piquets de fer qui tiennent au pavé et qui sont placés à une certaine distance l’un de l’autre. Le patient est étendu et reçoit sur les fesses les coups qui lui sont appliqués avec toute la force du bras. Chaque coup emporte la peau et le sang jaillit.»

Ce châtiment, qui peut être ordonné par un simple commissaire de police, a souvent lieu dans une place publique aux heures où il s’y trouve le plus de monde ; cette précaution ayant pour objet d’avilir et de flétrir davantage la victime aux yeux de la populace. C’est le jour du marché surtout que l’exécution a lieu, et là, la femme est exposée à moitié nue aux regards de ceux qui ont l’impudence d’assister à cet horrible spectacle, et sa chair est déchirée par l’exécuteur qui frappe avec un fouet de huit à dix pieds de longueur.

Le viol et la prostitution des femmes noirs

Le recours aux esclaves n’a pas eu seulement des motivations économiques, l’exploitation sexuelle aussi faisait partie des raisons esclavagistes.

Depuis la mise en place par l’Eglise, au milieu du Moyen Age, du contrôle sexuel de ses fidèles, nombre de chrétiens trouvèrent dans la servante domestique, et en particulier dans l’esclave, l’échappatoire qu’ils désiraient. Le dossier florentin portant sur les derniers siècles du Moyen Age, et en particulier des correspondances privées, éclairent un sujet gardé secret. Les informations sérielles provenant de la Péninsule Ibérique, font apparaître l’ampleur d’un phénomène déjà connu pour les Amériques. Des législations différentes déterminaient le destin des enfants nés de ces unions ancillaires: le plus souvent abandonnés à Florence, vendus, affranchis ou gardés comme esclaves en Espagne.

Certain de ces nourrissons étaient abandonnées à l’hôpital. Si les nourrissons avaient été des chiens, on leur aurait prêté plus d’égards.

Nombre de mort de la traite négrière

On estime que rien que sur les 12,5 millions d’africains embarqués de force pour les Amériques entre le XVIe et le XIXe siècles, seuls 10 millions ont survécu à la traversée de l’océan Atlantique. Au total selon l’estimation basse et haute il y aurait eu entre 11 à 42 millions de morts de l’esclavage.

Donc lorsque vous entendez Christine Angot la période de l’esclavage était l’age d’or où les noirs étaient les mieux traités. En effet, de nos jours il y a la famine en Afrique, pourquoi ne pas rétablir l’esclavage pour qu’ils puissent vivre comme esclave au lieu de nourrir de faim.

 

FTU