La famille et les proches du jeune Maïcol, 20 ans, réclament justice et se mobilisent pour que soient établies les circonstances dans lesquelles le jeune homme a perdu la vie à Nice, le 10 janvier dernier.
Ils appellent les habitants des quartiers populaires à se mobiliser.
Il était aux alentours de 22 heures ce dimanche 10 janvier, quand Maïcol et Salah, son passager, sont pris en chasse par un équipage de la BAC (Brigade Anti-criminalité), à l’ouest de la ville, au niveau du quartier des Moulins.
Déjà largement échaudé par des violences policières, le jeune homme ne s’arrête pas et s’enfuit.
Il perd la vie des kilomètres plus loin, dans un tunnel à l’est de Nice, la police à ses trousses.
Depuis, sa famille, ses proches et le quartier des Liserons, dit le « 328 », se mobilisent pour que justice soit faite.
Ils veulent savoir si les policiers ont déséquilibré le deux-roues, s’ils l’ont percuté, ou sont impliqués dans sa chute.
Maria, la mère de Maïcol se demande pourquoi ces fonctionnaires ont pris tous les risques pour un simple contrôle routier.
Les proches de Maïcol veulent comprendre
Au 328, sa compagne Sirine sait bien qu’il « ne reviendra pas » mais « veut des réponses ».
Même son de cloche du côté de Vanessa, sa petite sœur, et de ses amis Anouar et Arouna, qui veulent « comprendre ce qui justifie qu’on prenne autant de risques pour contrôler des jeunes ».
Ces deux derniers rappellent par ailleurs que « ce n’est pas la première fois que des faits similaires arrivent » et espèrent que « ce sera la dernière ».
Une fresque a été peinte en hommage à la victime sur tout un mur du quartier. Les habitants espèrent ainsi qu’il ne sera jamais oublié.
Une manifestation sera organisée dans les prochains jours à destination du Palais de justice pour faire entendre les revendications de la famille.