Vendredi 21 Août, tous les médias français ont parlé de l’agression d’Augustin Richard, 17 ans, pour avoir aidé des jeunes filles à Lyon. Mais aujourd’hui, les deux adolescentes aidées par ce jeune homme déplorent l’emballement de l’affaire sur les réseaux sociaux et récupérée par la classe politique.
En effet, selon son frère Grégoire Richard à 23 heures, place Bellecour, «un groupe de 5 racailles colorées ont commencé à agresser des filles à l’arrêt de bus. Augustin a pris leur défense en retenant ces individus le temps qu’elles rentrent à l’abri dans le Monoprix. A 5 contre lui, avec tout l’honneur d’un homme, ils l’ont fracassé sans que personne n’intervienne. Le résultat plusieurs dents cassées, une fracture de la mâchoire et doit se faire opérer des cervicales…»
Par ailleurs selon les amis Facebook d’Augustin Richard qui n’ont pas non plus assisté à la scène «il y a eu un coup et ensuite un tabassage en règle par plusieurs garçons».
Ensuite, sa mère toujours pas présente au moment des faits raconte que «les jeunes filles sont parties au Monoprix et les autres ont encerclé mon fils pour l’emmener plus loin vers l’office de tourisme. Et là il y en a un qui l’a assommé par-derrière, il est tombé. Il se souvient plus de tout, il a été roué de coups, il a la mâchoire cassée, les dents cassées. Quand il s’est réveillé, ils n’étaient plus là».
Les jeunes filles contredisent la version d’Alexandre
Le groupe de quatre filles censé avoir été agressées donc présentes sur la scène de l’agression, la famille Richard et ses amis mentent. L’une d’elle déclare que c’était de la drague lourde ou à la limite un harcèlement de rue. «Ils étaient lourds et insistants mais ils ne nous ont pas touchées du tout. » Pour elle les médias font de la Fake-news : «Tout ce que les médias ont écrit est faux.»
Une autre des quatre filles confirme les dires de son amie sur leur non agression et la Fake-news des médias : «On était quatre copines en tout, on sortait du Monoprix, on était en train de rentrer chez nous. Là, sept garçons sont arrivés, ils nous suivaient, ils nous demandaient nos snaps. Ils étaient lourds et ils insistaient.»
Les deux jeunes filles tentent de calmer les hommes colorées comme les nomme Grégoire Richard et « C’est à ce moment-là qu’Augustin et son copain interviennent. Ils parlent avec les garçons, ils leur font remarquer qu’on n’a pas l’air intéressées. Le ton monte, ils commencent à mal se parler et disent qu’ils vont se battre à un contre un. Je me suis interposée, avec ma copine on disait que ça ne servait à rien de se battre. On pensait que ça allait se régler et là un des garçons a mis un coup de poing à Augustin par-derrière, dans la mâchoire. Augustin ne l’a pas vu venir. Il a perdu une dent.»
Pas de perte de connaissance
La jeune fille relève un autre mensonge de la famille Richard, pour elle Augustin n’a jamais perdu connaissance et à encore moins subit un lynchage:
«Après le coup, Augustin est tombé, il s’est relevé directement, il n’a pas perdu connaissance. Je suis allée parler au garçon qui lui avait mis un coup, pour lui faire remarquer qu’Augustin lui parlait calmement et que ça ne se faisait pas de lever la main sur lui. Il s’est énervé contre moi, le ton est encore monté, puis enfin ils sont partis. Augustin a voulu leur courir après pour se venger, des garçons qui s’étaient arrêtés devant la scène le retenaient. Les autres, je ne sais pas où ils sont partis, je ne les ai pas revus. Avec mes copines, nous sommes restées une bonne vingtaine de minutes avec Augustin, son copain et les témoins. On a remercié Augustin, on lui a dit qu’on était désolées et on voulait s’assurer qu’il irait bien à l’hôpital.»
Les amis d’Augustin n’aiment pas la version des filles
En revanche, les amis d’Augustin sont en colère contre la version de jeune fille qui est un témoin direct de l’agression et préfère la version de Grégoire Richard qui n’était pas là. Et il faut que la version de Grégoire colle avec les séquelles d’Augustin «Il faut qu’on nous explique comment un seul coup peut avoir cassé une dent, la mâchoire et blessé aux cervicales.»
Depuis la jeune fille reçoit des messages de haine, des insultes et de l’intimidation pour qu’elle change sa version afin que celle-ci colle avec la version de la famille Richard. Elle à notamment reçu photo d’arme à feu assez explicite.
Au-délà de l’affaire de l’agression d’Augustin Richard, c’est surtout la récupération politique qui n’est acceptable. En effet, certains ont voulu transformer l’affaire en une haine envers les étrangers. Or, il s’agit comme des milliers d’autres affaires « un fait-divers » inacceptable.
FTU