Trois personnes ont été arrêtés fin juillet pour « tentative d’homicide volontaire en bande organisée », « recel en bande organisée de vol, transport, acquisition, détention d’armes de catégorie B en réunion » et « association de malfaiteurs en vue de la commission de ces crimes et délits ». Il s’agit de agents de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) qui voulaient commettre un meurtre dans le cadre d’un règlement de compte.
Dans la nuit du 23 au 24 juillet dernier, deux hommes sont interpellés à bord d’un véhicule volé à Créteil (Val-de-Marne) avec armes à feu. C’est au cours de leurs gardes à vue qu’ils ont donc expliqué aux forces de l’ordre qu’ils faisaient partie de la DGSE, un service ultra-confidentielle rattaché au Ministère des Armées, rendu populaire par la récente série télévisée Le Bureau des Légendes. Les deux suspects « Pierre » et « Karl» rattachés plus précisément au centre parachutiste d’entraînement spécialisé de Saran (Loiret) de la DGSE préparaient un meurtre. Le troisième complice est arrêté le 26 juillet.
Selon des sources de l’enquête ils auraient agi en solo sans ordre de leur hiérarchie.
En effet, des agents de la DGSE commettent souvent des meurtres dans le cadre de leurs fonctions. Ainsi, en 2016, le président François Hollande avait aussi évoqué les opérations « Homo » [pour homicide] dans le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme « un président ne devrait pas dire ça ».
Il le répète dans son propre livre « les leçons du pouvoir » notamment dans le chapitre intitulé « Décider ».
Par ailleurs, à l’époque, Nicolas Sarkozy avait critiqué en déclarant « Je suis sûr qu’un jour ou l’autre Mr Hollande aura à rendre compte de cette violation manifeste du secret défense » . En clair « c’est une pratique courante mais on ferme sa gueule ».
FTU