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Un enseignant jugé pour une relation avec une ado de 14 ans

Un professeur de mathématiques de 31 ans va être jugé ce lundi 27 novembre pour avoir entretenu pendant plusieurs mois une relation sexuelle avec une collégienne de 14 ans.

Le tribunal correctionnel de Fontainebleau doit juger, ce lundi, un professeur de mathématiques. Guillaume Lescaux, le procureur de la République a déclaré que l’enseignant comparaîtra lundi pour corruption de mineur de moins de 15 ans et atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans par personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions. Il encourt dix ans de prison, ajoute le magistrat.

La victime, est l’une de ses élèves de quatrième, âgée de 14 ans. Les faits délictueux, qui avaient débuté en juin, ont été mis au jour début novembre par le beau-père qui aurait alors forcé le professeur à le suivre au commissariat. La jeune fille devant le policier aurait alors déclaré

« J’étais amoureuse »

Cette affaire survient alors que l’opinion s’est émue de l’acquittement, mi-novembre en Seine-et-Marne, d’un homme accusé du viol d’une fillette de 11 ans. Les jurés ont estimé qu’aucun des quatre éléments constitutifs du crime, contrainte, menace, violence ou surprise ne pouvait être établie en l’espèce. Le parquet général a interjeté appel.

 

La mère de la jeune fille, séparée du père de l’adolescente, fut choquée par les policiers car ils auraient utilisé la formule

« mais, madame, c’est un homme amoureux? »

 

Le gouvernement doit présenter, le printemps prochain, un projet de loi «contre les violences sexistes et sexuelles». Ce texte doit être porté conjointement par la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, et la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.

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Samedi, le président Emanuel Macron a déclaré;

« J’ai une conviction personnelle que je veux vous partager, nous devons aligner l’âge de consentement sur celui de la majorité sexuelle, à 15 ans, par souci de cohérence et de protection des mineurs »

Depuis un mois et demi, parlementaires et responsables associatifs réclament une évolution législative. Une pétition intitulée « Viol d’enfant : changeons la loi car l’enfant n’est jamais consentant » a déjà recueilli près de 350.000 soutiens sur le site Change.org.

 

Source; le Parisien et Figaro

FTU