Islamophobie, dans un bar, en marge du match Slavia Prague-Chelsea de jeudi soir, certains supporters londoniens ont hurlé des chants islamophobes l’encontre de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah.
Le racisme ou l’islamophobie ne sont pas l’apanage d’un seul pays. Le 2 avril 2019, pendant le match entre Cagliari et la Juventus Turin a été le théâtre d’actes racistes des tifosis sardes, des cris de singe, visant Blaise Matuidi et son coéquipier Moise Kean.
Une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux montre plusieurs individus entonner « Salah is a bomber » (Salah est un poseur de bombes) dans un bar. Un chant islamophobe à l’encontre de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah.
Le club londonien a publié un communiqué pour rappeler qu’il « trouve toute forme de comportement discriminatoire horrible » et qu’il « prendra les mesures les plus sévères contre » toute personne responsable d’un tel comportement, s’il est prouvé qu’il s’agit de membres ou d’abonnés.
En remontant dans le temps nous pouvons voir dans le club de Chelsea que Paul Canoville, premier joueur noir de l’histoire du club le 12 avril 1982, a été souvent accueilli par des cris de singe, des insultes ou des peaux de banane.
En février 2015, des supporters du club londonien se rendant à Paris pour un match de Ligue des champions contre le PSG ont violemment empêché un Franco-Mauritanien de rentrer dans la même rame du métro qu’eux.
En décembre dernier, c’est l’attaquant de Manchester City Raheem Sterling qui a subi des insultes à Stamford Bridge. Preuve que le racisme est partout. Et bien ancré chez certains supporters.
Tufekci Fatih