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Un regard sur les massacres commis à l’encontre des Turcs à travers l’histoire

Ces dernières années ont été marquées par une Turcophobie croissante, nous l’avions déjà évoqué dans de précédents articles.

Que ce soit à travers la répression des Loups gris, la lutte contre l’influence de gouvernent Turc mené par RTE (Recep Tayyip Erdoğan) où la résurgence du différend Turco-Arménien, des amalgames sont parfois entretenus et ce parfois sciemment ou non.

Mais attardons-nous ici aux tragédies qu’ont eues à faire les peuples Turcs à travers l’histoire, nous verrons que le narratif victimes-méchants Turcs est malhonnêtement biaisée.

Époque Ottomane

Commençons par l’époque Ottomane, au XIXe siècle, les nationalismes guerriers sans éthique et dopés par des sociétés secrètes maçonniques telles que la Filikí Etería ont été responsables de massacres sur civils très tôt. Des millions d’Ottomans musulmans se toutes ethnies furent déplacés et certainement un million périt de la Croatie à la Bulgarie.

Guerres Balkaniques

La violence s’accéléra durant les Guerres Balkaniques dès 1912. Selon le diplomate Allemand Geert-Hinrich Ahrens, des violences atroces furent commises sur les populations Musulmanes. L’historien Américain Justin McCarthy avance le chiffre de 632.408 civils morts rien que de 1912 à 1915.

Première guerre mondiale et guerre d’Independence Turque

Durant le front du Caucase, selon l’historien Turco -Néerlandais Uğur Ümit Üngör, l’armée Russe composée entre autres de volontaires Arméniens commit de nombreux massacres contre les civils Turcs et Kurdes. Le général Liakhov a donné l’ordre de tuer tout Turc à vue et de détruire toute mosquée. Selon Boris Shakhovskoi, les nationalistes Arméniens voulaient exterminer les musulmans dans les régions occupées. Rudolphe Joseph, Rummel, politologue Américain estime que 128 000 à 600 000 Turcs et Kurdes musulmans ont été tués par les troupes Russes et les irréguliers arméniens de 1914-1918.

Documentaire relatant les atrocités commises par les Marxistes Arméniens

Durant le guerre Gréco-Turque (1919-1922), des exactions sans noms furent commises. La haine des Grecs envers les Turcs était si grande qu’ils ont tué les Turcs par leurs propres méthodes inventées :

En allumant un feu sur la place du village, en jetant les enfants dans les flammes à coups de baïonnette vivante et en faisant regarder cette scène aux mères, en coupant le nez et les oreilles des gens.

(Orhangazi, Dutluca, Oruçlu, Erdek, Bandırma, Çatalca, İnanlar),

  • Les yeux des gens crevés (Orhangazi, Dutluca),
  • Tuer des gens en leur coupant la gorge (Soğucuk, Kurtköy, Samanlı),
  • La dissection du corps humain (Şile, Orhangazi, CihanKöy, Oruçlu, Kirazlı Village, Akköy),
  • Brûler la barbe d’un homme de 70 ans (Kara Dairy Village),
  • Les cheveux des femmes attachés par les pieds des hommes et suspendus aux arbres (Cimetière de Şile Erenler, Village de Tekke Divanı, Bozhane, Örmece, Büyük Lower, Küçük Aşağı, Bucaklı),
  • Allumer des feux, torturer, s’amuser sous les pendus aux arbres (Village de Tekke Divanıı, Village de Şile Şuayipli, Village de Köseler, localité de Şile Cibali, Village de Kara Maden),
  • Le corps du garçon de 11 ans a été séparé, les filles de 8, 10, 12 ans ont été violées puis sa mâchoire a été cassée, le garçon de 6 ans a été jeté sur les tas de pierres de l’étage supérieur de la maison (Bandırma Şahin Burgaz),
  • Torturer la femme en l’écorchant pour leur faire dire où est l’argent, puis la déchirant en morceaux (Erdek),
  • Torturer l’estomac de la femme en mettant des braises chaudes dans Ezine pour lui faire dire où se trouve l’argent, mettre les gens dans un sac de farine et les battre avec un mégot jusqu’à ce qu’ils s’évanouissent (Village de Şile Kızılca),
  • Être dans des sacs mouillés pendant des heures après que les gens ont été bourrés d’un bâillon dans la bouche (Village de Şile Yayla),
  • Ne pas mettre les gens dans un sac de farine et les fouetter (Big Down, Little Down, Bucaklı Villages),
  • Après que toutes sortes de choses dégoûtantes sont faites aux femmes, les femmes sont attachées par les cheveux et pendues au plafond et aux arbres (village de Şile Yayla, village de Beykoz Kabakoz),
  • Blesser les femmes en les accrochant aux arbres (Village de Tekkeler),
  • Un médecin grec a assisté à la brutalité de personnes pendues aux arbres par les pieds et fouettées jusqu’à leur mort (village de Korucu),
  • Le meurtre de femmes à coups de baïonnette après avoir été suspendues par les pieds aux cheminées de leurs maisons après un viol (Village de Kantarcılar)… ,
  • L’incendie de femmes et de filles après le comportement le plus dégoûtant et honteux (Koca Dere-i Bala Village),
  • Le viol d’une boiteuse en la faisant sortir du village ( Villageile Kumca Village),
  • Le piétinement du Coran par les soldats grecs et le jet de ses pages où tout le monde fait pipi (Hıdız Village)…

Les historiens Français et Américains Gilles Veinstein Justin McCarthy en dénombre 2 millions depuis la fin du XIXe siècle. »

La plupart du temps, des officiers et des fonctionnaires de l’État grec ont participé à la brutalité contre les Turcs.  Le capitaine, qui était à la tête du détachement grec, a personnellement usurpé les maisons, le commandant de la garnison grecque, le lieutenant Kaçaros, a usurpé des animaux et de l’argent dans la région de Şile.

Les pertes d’innocents civils des guerres Balkaniques à la fin de la guerre d’indépendance Turque dépassent les 2 millions selon Matthew Gibney.

L’écriture de cet article ne fut pas de tout repos et a provoqué de profond questionnement en moi.

En effet, peu de temps après la remémoration des pertes Arméniennes, où est notre remémoration de la mort tragique de nos ancêtres ?!

Je ne crois pas en une culture de l’amnésie chez les Turcs et Musulmans, le monument en l’honneur des martyrs de la bataille n’ayant été érigé qu’en 1954, c’est bien digne d’un gouvernent détourné par des sabbatins et franc-maçons.

Puisse le seigneur leur accorder la paix et la bénédiction de l’au-delà et nous pardonner notre irrespect envers leur mémoire

Özler ATALAY YÜKSELOĞLU – Rescapé de génocide par les gangs Arméniens à Erzincan.

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