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Dans le conflit entre Chine et États-Unis, les EAU se rapprochent de la Turquie et de la Russie.

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Dans les dernières semaines du mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche, après l’accord de normalisation des relations entre les émirats et Israël les États-Unis avaient signé contrat portant sur 50 chasseurs furtifs F-35, 18 drones armés MQ-9 et des missiles air-air et air-sol, pour un montant de 23 milliards de dollars.

Arrivé aux pouvoirs Joe Biden avait demandé aux élus du Parti démocrate de bloquer la vente, arguant notamment de la participation des Émirats à l’offensive au Yémen par la coalition emmenée par l’Arabie saoudite.

Les responsables américains ont également déclaré être de plus en plus préoccupés par l’implication de la Chine auprès de cet allié américain, notamment avec des travaux dans un port près de la capitale Abou Dhabi.

Les équipements risqueraient d’être utilisés par les forces émiraties au Yémen et en Libye. Le risque d’espionnage par la Chine serait trop grand. Abu Dhabi serait trop proche de Pékin et de Moscou ce qui remettrait en cause l’engagement des États-Unis à garantir la supériorité opérationnelle d’Israël dans la région, dans le cadre du « Qualitative military Edge » [QME]. Biden a également à Abu Dhabi de retirer de son réseau 5G tous les équipements fournis par le groupe chinois Huawei. Et cela pour éviter tout risque d’espionnage.

Dans les coulisses il est dit que Biden aurait directement menacé le prince Mohammed ben Zayed et d’apporter la démocratie dans l’émirat en faisant tomber la famille Al Nahyane.

Pour se protéger d’un putsch les EAU seraient arrivés à un accord avec la Turquie. La Turquie accepte de vendre des drones

Baykar et les EAU feraient des investissements de plusieurs milliards de dollars dans le pays.

Puisque les États-Unis avaient bloqué la vente des F35 Abu Dabi à décider d’acheter 80 rafales à la France mais envisage aussi un partenariat avec la Russie afin d’acquérir des Su-75 Checkmate.

Poutine n’a pas hésité à proposer une coproduction sur une base 60%/40% au sujet de l’avion, avec de très importants transferts de technologies à la clé pour l’industrie aéronautique et de défense émirienne, sujet d’une ambition stratégique de la part du pays.