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Des membres du PKK/YPG envisageaient des attentats terroristes en France

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Sept personnes soupçonnées d’avoir projeté des actions terroristes ont été déférées devant le Parquet national antiterroriste (PNA), vendredi, parmi lesquelles figurent un ancien combattant français du groupe armé terroriste PKK/YPG, revenu de Syrie en janvier 2018.

Selon la chaîne française d’information « BFMTV », neuf personnes « qui seraient âgées d’une trentaine d’années », avaient été interpellées mardi 4 décembre dans plusieurs régions françaises, notamment à Vitry-sur-Seine, en région parisienne, à Toulouse dans le sud du pays et à Cubjac, en Dordogne (Sud-ouest) par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), pour suspicions de projeter « une action violente ».

En fait, la DGSI avait découvert des produits servant à fabriquer un explosif (TATP) dans le camion appartenant à « Florian D, » l’un des suspects interpellés.

Le TATP (Peroxyde d’acétone), est connu pour être l’explosif le plus utilisé par les groupes armés terroristes, notamment par Daech et le PKK/YPG, basés en Syrie et en Irak ; l’explosif dont se paraient les terroristes lors des attentats suicide de 2015.

Selon BFMTV, une enquête avait été initiée « il y a plusieurs mois », par le PNA sur un éventuel projet d’acte violent. L’enquête aurait démontré que les suspects « prévoyaient notamment de s’en prendre à des policiers ».

Parmi les armes retrouvées dans le camion de l’individu revenu de Syrie en janvier 2018 après avoir combattu pendant environ 10 mois auprès du groupe armé terroriste PKK/YPG, figurent notamment « des billes d’acier, mais aussi des armes, un fusil de chasse à canon scié, un revolver, un couteau et des munitions.» selon BFMTV.

PKK et YPG organisations terroristes

Les YPG sont la branche syrienne armée du groupe terroriste PKK reconnu en tant qu’organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union Européenne. Au cours de sa campagne terroriste de plus de trois décennies contre la Turquie, le PKK a tué plus de 40 000 personnes sur le seul territoire turc, notamment des civils, des soldats et des policiers.

La Turquie, par la voix du Président Recep Tayyip Erdogan, ainsi que du Ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu réitèrent fréquemment leurs condamnations face au soutien apporté par le Président français, Emmanuel Macron, ainsi que son gouvernement, notamment dans le nord de la Syrie, aux Forces démocratiques syriennes (FDS) constituées principalement du groupe armé terroriste PKK/YPG.