Embaucher des migrants pour pallier la pénurie de personnel, voilà ce que proposent au gouvernement les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie. Les syndicats du secteur évoquent entre 100 000 et 130 000 emplois à pourvoir immédiatement. Ils seraient trop pénibles pour trouver preneurs.
Lundi 6 août, Aurélien Taché, député LREM du Val-d’Oise et auteur d’un rapport sur l’intégration des immigrés en France a déclaré;
« Aujourd’hui, un demandeur d’asile ne peut pas occuper un emploi avant neuf mois. »
Les viticulteurs ne trouvent pas de main-d’œuvre, « les chômeurs sont en vacances. »
En raison des fortes chaleurs, la date des vendanges risque d’être avancée d’au moins deux semaines dans la plupart des vignobles. Mais quelle que soit la période, les viticulteurs se retrouvent confrontés au même problème que les années précédentes : le manque de main-d’œuvre. Le bâtiment ne séduit pas les Français
Patrick Liebus, le président de la Capeb, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment a déclaré ;
« On ne trouve plus personne pour travailler »
Plus personne, peut-être pas, mais de plus en plus difficilement très certainement. C’est ce que confirme le dernier opus de l’enquête de conjoncture de BPI France Le Lab publiée ce lundi. Il en ressort que 41 % des entreprises de moins de 250 salariés déclarent « d’importantes difficultés de recrutement ». Soit 10 points de plus en un an et un plus haut depuis 2002.
Le FN a fait de l’immigration son pain bénit, « les immigrés volent le travail des Français ». Visiblement les Français au chômage ou au RSA ne veulent pas travailler. « Les immigrés sont fainéants et profitent des allocations chômages ». L’immigré ne peut pas travailler et en même temps profiter des allocations chômage. Aujourd’hui que le Français ne demande pas pourquoi les immigrés veulent venir en France car il y a du travail que les Français ne veulent pas.
FTU