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Un militant France Insoumise arrêté pour apologie du terrorisme

Stéphane Poussier, un membre du parti politique «France insoumise» (FI, gauche), a été placé en garde, dimanche, pour « apologie du terrorisme ». Poussier se félicitait de la mort du gendarme Arnaud Beltrame, qui s’était constitué otage à la place d’une femme vendredi lors de la prise d’otages revendiquée par Daech dans un supermarché de Trèbes . 

Beltrame est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, portant le bilan de l’attaque revendiquée par Daech à 4 morts et 16 blessés.

Poussier a été interpellé à son domicile dans le Calvados (Nord-est) et a été placé en garde à vue pour « apologie du terrorisme ».

Samedi soir, cet ancien candidat aux élections législatives pour le compte du la «France insoumise» (Gauche) avait écrit sur son compte Twitter et Facebook : « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse, là c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins. »

Stéphane Poussier faisait référence à ce jeune militant écologiste mort lors des protestations contre le barrage de Sivens (Sud), en octobre 2014. Un policier accusé de l’avoir tué a été acquitté en janvier dernier.

Ces propos ont été condamnés à l’unanimité aussi bien du côté des politiques que des syndicats policiers.

Aussitôt, le parti «France Insoumise» qui s’est désolidarisé de son membre, a publié un tweet dans lequel on pouvait lire : « Les propos honteux et abjects de Stéphane Poussier n’ont rien à voir avec la France insoumise. Nous les condamnons fermement. Nous avons immédiatement retiré cette personne de la plate-forme de la France insoumise».

Par ailleurs, Yves Lefebre, Secrétaire général du syndicat «Unité SGP Police» a qualifié « d’acte terroriste’’ les propos de l’ancien candidat aux Législatives » sur l’antenne de France Info.

« Il est intolérable qu’un ex-candidat aux élections législatives puisse se féliciter de la mort d’un représentant des forces de l’ordre, des sanctions doivent être prises », pouvait-on lire sur le compte twitter du même syndicat.

Selon la loi française, «le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende».

Fatih KARAKAYA
Source AA