L’enquête part d’une page Facebook à la gloire d’Anders Behring Breivik, le terroriste norvégien d’extrême droite qui avait tué 77 personnes dont certains étaient musulmanes le vendredi 22 juillet 2011. Logan Alexandre Nissin, un jeune homme de 21 ans, administrateur sur un réseau social de la mouvance ultra-droite et ancien militant de l’action Française Provence, originaire du sud de la France, indiquait vouloir s’en prendre à des migrants, des djihadistes et des dealers. Le 28 juin dernier, ce dernier a été interpellé chez lui, à Vitrolles (Bouches-du-Rhône).
Placé en garde à vue, il a ensuite été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste. Nissin était paniqué par le « grand remplacement », qui veut que les populations d’ascendance européennes soient remplacées par une population en provenance d’Afrique noire ou du Maghreb. Chez lui, les enquêteurs ont retrouvé des armes : deux pistolets et un fusil. L’enquête a ensuite montré qu’il avait un projet d’attentat, visant notamment des mosquées.
Mardi 17 octobre, les policiers de la sous-direction antiterroriste (Sdat) et les agents de la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) ont interpellé, dix personnes, en région parisienne et dans le Sud de la France, âgées de 17 à 25 ans. Il s’agit de neuf hommes et d’une femme, la mère de Logan Alexandre Nissin. Proches des milieux nationalistes, ces personnes étaient en lien avec l’initiateur du projet d’attentat.
Leur garde à vue peut durer quatre-vingt-seize heures. Lors des perquisitions, réalisées à leur domicile, quelques armes ont été retrouvées chez l’un d’entre eux.
FTU