Texte du communiqué de presse du P.E.J. en réponse aux accusations de l’adjointe au maire de Strasbourg, Mine Gunbay:
L’adjointe au Maire de Strasbourg vient d’effectuer une déclaration en réponse aux menaces auxquelles elle a pu être exposée.
Tout d’abord, nous tenons à rappeler que quelle que soit l’expression, quelle que soit la nature des idées exprimées, la réponse dans un Etat de droit ne peut et ne doit pas être des menaces contre l’intégrité physique de la personne. Sur ce point, nous condamnons fermement toutes les personnes susceptibles de proférer des menaces à l’encontre de Madame Günbay.
Mais force est de constater que nous devons encore une fois exprimer notre désarroi face aux propos de Madame l’adjointe qui est entrée dans la malhonnêteté d’associer le P.E.J. « Parti Egalite et Justice » et non « Pouvoir Egalite et Justice » comme elle l’a dit, aux comportements qu’elle dénonce. Elle nous accuse d’être une entité communautariste. N’en déplaise à Madame Günbay, le P.E.J. est une formation politique qui mérite une approche respectueuse, même si le respect n’est pas une valeur que l’on retrouve souvent dans les déclarations de l’intéressée.
Madame l’adjointe accuse le P.E.J. d’être communautariste, tout en pointant du doigt la communauté turque, tout en avouant ses liens avec la politique turque, en ayant voté lors des élections législatives du 1er novembre dernier. Elle affirme n’avoir jamais reçu de menaces de la part des personnes issues d’autres communautés parce qu’elle serait mobilisée pour leurs droits humains. La réaction de celles-ci aurait été différente si Madame Günbay soutenait des entités illégales, des militants ayant des activités nuisibles à l’ordre public de ces pays. Mais, elle en a fait son habitude pour la Turquie et nous avons beaucoup de mal à comprendre cette obstination.
Si Madame l’adjointe était disposée à dénoncer la tenue de manifestations pro-P.K.K. à Strasbourg, elle trouverait à ses côtés le P.E.J. et tous ceux qui y sont attachés. Pour rappel, le 15 juin 2009, le Conseil de l’Union Européenne a déclaré que le P.K.K. est une organisation terroriste. Néanmoins, Strasbourg est une ville où cette organisation agit en toute impunité. Que reste-t-il alors des combats “humanistes” qu’évoque l’intéressée quand ses penchants idéologiques la conduisent à passer sous silence cette situation scandaleuse ? Nous exprimons notre solidarité face aux menaces qui ont pu lui être dirigées, peut-elle en faire autant pour les victimes de cette organisation terroriste ? A-t-elle le courage de défendre ses idéaux humanistes jusqu’à dénoncer l’absence de mesures de police administrative dirigées contre les propagandistes sympathisants du terrorisme ?
Si Madame l’adjointe était disposée à mener une lutte politique digne de ce nom pour les frustrés, les oubliés, les opprimés, les discriminés de France, alors elle trouverait sans réserve à ses côtés le P.E.J. et tous ceux qui y sont attachés.
Si Madame l’adjointe s’intéressait aux problèmes des Français et Françaises, si elle travaillait pour faire de Strasbourg une ville d’où s’affirme haut et fort, avant tout nos valeurs humaines, alors elle trouverait à ses côtés en première ligne, le P.E.J. et tous ceux qui y sont attachés.
Si Madame l’adjointe tenait un discours de paix, arrivait à défendre l’égalité et la justice pour tous, alors elle trouverait en première ligne à ses côtés, le P.E.J. et tous ceux qui y sont attachés.
Parce que Madame Günbay mène des combats qui ne sont humanistes qu’en façade, elle trouvera régulièrement le P.E.J. en face d’elle pour affirmer haut et fort, dans une sincérité et une crédibilité qu’elle ne possède pas, les idéaux que les Strasbourgeois et les Français partagent.
Cet évènement ne fait que nous conforter dans la conviction que notre formation politique a une fonction capitale: celle de redonner l’espoir à nos concitoyens. Les étiquettes que Madame l’adjointe tente de nous coller pour décrédibiliser notre existence ne sont que la preuve d’une crainte de voir notre formation bouleverser, lors des prochaines échéances électorales, le statu quo qui règne en France et tout particulièrement à Strasbourg.
Dans le cadre de ce statu quo jusqu’à présent, notamment, les formations de gauche pour ne pas dire le Parti Socialiste, faisait du clientélisme pour récupérer sur leurs listes des personnes issues des communautés visibles. La majorité municipale est consciente que cette politique ne fonctionne plus.
Il ne suffit plus de mettre en vitrine des personnes issues de l’immigration pour ensuite faire de la récupération électorale. Madame GUNBAY sait qu’elle a perdu la confiance des personnes des quartiers populaires. Ces personnes des quartiers populaires ont découvert les mensonges de ces élus qui ne sont présents qu’uniquement lors des périodes électorales. C’est pour cette raison qu’elle attaque notre formation qui a eu un franc succès lors des dernières élections cantonales.
Les électeurs n’ont plus confiance aux personnalités politiques, en voyant des élus comme Madame Günbay, qui jusqu’à peu de temps se disait être l’élue des minorités et de la diversité. Ces personnes grâce auxquelles elle se trouve où elle est ont très vite été oubliées par Madame l’élue après son accession à la municipalité.
Les réseaux sociaux voient fleurir des publications où les électeurs déchirent leur carte électorale (voir l’article du 4 novembre 2015 sur le blog Médiaprt). Triste tableau pour notre chère France. Nous comprenons leur désespoir. Dans ce climat, l’existence du P.E.J. est un besoin vital car nous sommes les véritables porteurs des idées, des projets, des actions qui rendront à nos concitoyens la fierté de vivre en France. Nous y parviendrons en rétablissant leurs liens rompus avec les personnes qui les représentent. L’espérance qui nous est apportée, le soutien de nos concitoyens, ainsi que notre volonté de représenter toutes les voix frustrées, exclues, discriminées, trompées, oubliées, sont les éléments dans lesquels nous puisons notre force et notre détermination. Les tentatives de nos détracteurs seront vaines car le renouveau politique arrive à grand pas. Nous incarnons la France d’en bas, avec son idéologie et ses valeurs, voilà ce qui fait peur au Parti Socialiste dans l’optique des prochaines élections municipales. Nous sommes l’alternative, le choix dont disposent désormais ceux et celles qui ne se reconnaissent pas dans les formations politiques classiques.