Malgré la grande précarité qui domine le monde étudiant, le gouvernement français a décidé de s’attaquer aux opinions des enseignants universitaires.
En effet, depuis des mois les étudiants font la queue devant des associations d’aide pour avoir de quoi se nourrir, des centaines de jeunes filles dévoilent des agressions sexuelles dans l’enseignement supérieur, notamment dans les IEP. Pourtant, Frédérique Vidal semble plus enthousiaste à remettre dans le droit français, le délit d’opinoon.
Ainsi, la ministre veut « demander notamment au CNRS [Centre national de la recherche scientifique] de faire une enquête » sur « l’islamo-gauchisme » à l’université, a-t-elle annoncé dimanche sur CNews.
Des ministres à l’assaut des enseignants
Peu importe tous les sujets de crise, le gouvernement semble décidé à créer des nouvelles polémiques, toujours dans l’optique de s’attaquer à des citoyens musulmans.
Mais, ce qui est sûr, c’est que, les musulmans servent d’étendard pour discréditer une grande partie de la société, notamment la gauche. En effet, depuis le début de « cette chasse à l’homme », la gauche dans sa grande majorité se rend complice de ces lois liberticides.
Souvenez-vous, il y’a quelques semaines de cela, Jean-Michel Blanquer avait pour cible l’opinion des universitaires.
Désormais pour le gouvernement, seul l’idéologie qu’il représente est valable. A l’instar de Gérald Darmanin qui trouve que Marine Le Pen est « trop molle », ou la porte-parole du parti présidentiel qui regrette que le RN ne soutient pas les lois islamophobes du LREM, tous les membres du gouvernement déclenchent un sujet sur l’Islam.
Dernier en date, nous avions droit à des sermons de républicanisme de la part de Marlène Schiappa qui estime que « ne pas aller à la piscine c’est être contre la république ».
Pour aller plus loin, Frédérique Vidal explique : « Ce qu’on observe à l’université, c’est que des gens peuvent utiliser leurs titres et l’aura qu’ils ont. Ils sont minoritaires et certains le font pour porter des idées radicales ou des idées militantes de l’islamo-gauchisme en regardant toujours tout par le prisme de leur volonté de diviser, de fracturer, de désigner l’ennemi, etc. »
En conclusion, le gouvernement utilise des concepts politiques tels que islamo-gauchiste (ou judéo-bolchevique à l’époque) pour justifier un contrôle sur les études scientifiques historiques en prétendant les dépolitiser et créer une pensée unique.
Ainsi la France instaure à nouveau le délit d’opinion. Quand aux suicides des étudiants, comme dit le proverbe macronien : « un de perdu dix de retrouvés ».