Le forcené qui a tué trois gendarmes et qui a grièvement blessé un autre, mercredi 23 décembre est un « catholique extrémiste » ont révélé les médias français.
En effet, ce mercredi 23 décembre plusieurs gendarmes avaient intervenu pour venir en aide à une femme victime de violences conjugales. Malheureusement, ils ne s’attendaient pas à tomber dans guet-apens du mari violent. Il s’agit en effet d’un ancien militaire né en juin 1972. Après avoir vécu un temps à Dubaï, il continuait sa vie à Le Cros, dans la commune de Saint-Just (Puy-de Dôme).
Selon les médias français, il était en litige avec la mère de sa fille avec qui, il a divorcé, sur fond de non-paiement de pension alimentaire. D’après le procureur, « il ne supportait pas de ne pas pouvoir rencontrer sa fillette ». Pourtant, la demande d’assistance est venue de sa nouvelle campagne avec qui il vivait depuis peu.
Il avait également effectué des stages de survies, « persuadé de la fin du monde prochaine ». Par ailleurs, le procureur de Clermont-Ferrand, Eric Maillaud, a rappelé « le profil extrêmement inquiétant de l’individu qui pratiquait également le tir de compétition ».
Le tueur s’est suicidé après avoir pris la fuite
Lorsque les gendarmes sont intervenus, ils ont essuyé des tirs de la part de cet homme de 48 ans. Alors que trois gendarmes ont perdu la vie, le suspect a mis le feu à sa maison avant de prendre la fuite au volant d’un 4×4.
Mais sa voiture aurait percuté un arbre à 1,5 kilomètre de chez lui. Les enquêteurs ont retrouvé son corps avec « une arme Glock dans la main et plusieurs armes dont un fusil d’assaut semi-automatique, un AR-15 de marque américaine, équipé d’un silencieux, d’une torche et d’un système de visée laser ». Selon le procureur, l’individu se serait suicidé en perforant son tympan de droite à gauche.