Dans un tweet publié sur son compte Twitter personnel, le lundi 14 octobre, Clément Carbonnier, un professeur dénonce les pratiques « honteuses » de l’université de Cergy .
En effet, d’après le Tweet, l’université aurait envoyé une note réclamant le signalement de toute personne présentant des signaux faibles de radicalisations.
Suite à ces révélations, l’Université à dû publier en urgence un communiqué expliquant que la fiche de détection de la radicalisation a été retiré face au tollé. Puis, le président de l’université, François Germinet, dit regretter un «message très maladroit».
Le communique explique ainsi que « L’université regrette vivement d’avoir pu heurter ou choquer certaines personnes au sein de l’université et à l’extérieur par une formulation inappropriée et source d’incompréhension et leur présente ses excuses » avant de préciser « qu’en conséquence, le document joint au message a été retiré. »
RECTIFICATIF pic.twitter.com/vjhx73nrJi
— Univ Cergy-Pontoise (@UniversiteCergy) October 14, 2019
Intérêt pour l’actualité, signe de radicalisation
Selon le professeur, les signaux définis sont ainsi :
– absentéisme récurrent : aux heures de prière ou les vendredis
– port d’une djellaba
– apparition du port d’un voile
– port de pantalon dont les jambes s’arrêtent à mi-molets
– arrêt de consommation de boissons alcoolisées
– port de la barbe sans moustache
– arrêt soudain de consommation de nourriture à base de porc
– consommation récente de produits hallal
– arrêt de faire la fête
– intérêt soudain pour l’actualité nationale et internationale
L'@UniversiteCergy me fournit un formulaire pour faire remonter les "signaux faibles", dont :
— Clément Carbonnier (@Carbonnier_Eco) October 14, 2019
absentéisme récurrent : aux heures de prière/le vendredi
port d'une djellaba/port de pantalon dont les jambes s'arrêtent à mi-molets
port de la barbe sans moustache
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Le tweet a été partagé plus de 4 milles fois ainsi que aimé plus de 2 milles fois.
Plusieurs internautes ont montré, ainsi, leur mécontentement en critiquant l’attitude de l’université.
Nicolas Henin, ancien otage de Daesh et spécialiste du terrorisme a, par conséquent, vivement réagi au note de l’université en parlant de « pseudos experts ».
Drame de la radicalisation des (pseudo) experts en radicalisation: l’université de Cergy retire une fiche de détection de la radicalisation après un tollé.https://t.co/B5jc2bzi42
— Nicolas Henin (@N_Henin) October 15, 2019
Dans un climat aussi tondu, cette fiche de l’université ne présage rien de bon pour l’avenir. Après, l’humiliation d’une maman voilée devant les enfants, au Conseil régional, l’appelle à la délation montre jusqu’où le racisme a non seulement gangrené les esprits mais est devenu totalement décomplexé avec l’apparition des islamophobes à la télé.
Autant dire, le concours de celui qui tape le plus sur les musulmans gratuitement à commencer.