J’ai passé toute ma vie à analyser le système et les pouvoirs sous tous leurs aspects et angles ; à comprendre leur fonctionnement et les comportements des humains (pas toujours humains).
J’ai écrit depuis une quarantaine d’années, des centaines de textes et d’articles, tournant autour de ce sujet ou à des sujets liés, publiés, notamment, pour une partie, dans la revue anarchiste individualiste, « l’homme libre » ; puis, avec l’arrivée de l’Internet, sur mes blogs et sur quelques sites amis. Ils représentent une somme considérable de travail, en recherches, en réflexion. Ils ne manquent pas d’intérêt et sont toujours d’actualité. Je vous invite à les lire, à les relayer et à les republier. Il y a là également, matière à éditer plusieurs livres.
L’homme a été, année après année, dépossédé de tous ses droits, libertés et ressources légitimes, de ses pensées, par des castes d’individus, qui n’ont cessé d’accentuer leur pouvoir et leurs pressions, au fil des ans au moyen de lois. Ils se sont organisés et mis sur pied tout un système d’asservissement, avec tout un réseau de moyens, pour renforcer et maintenir leur pouvoir, par la propagande, la répression, la censure, le silence, la négation.
La loi, le droit, les droits (conditionnés), les élections, l’usage par la propagande des mots « valeurs républicaines », la devise « liberté, égalité, fraternité » sic, inscrite sous tous les frontons, ont servi à entretenir l’illusion de libertés, de justice et de démocratie. « L’école dite laïque et Républicaine » (destructrice des langues et cultures régionales), les partis politiques, le Parlement, le Sénat, le salariat, les syndicats, le « pluralisme » politique, le soi-disant « pluralisme » des médias, la justice, avec ses Cours et recours présentés, également.
Moyens de dominations
Les successions de lois liberticides régulièrement renforcées, ont servi à « légitimer », toujours plus de répression, de flicage, de surveillance, pour « protéger les bons citoyens » des désignés « méchants ». Des « méchants », suspectés et criminalises par les médias, contre lesquels ont voté des lois, pour mieux les réprimer et violer leurs droits. Le pouvoir et le système, ne tolérant aucune éventuelle vraie opposition. Tous les moyens visant à la domination et l’enchaînement de l’homme dans la vaste prison à ciel ouvert dans laquelle nous survivons et nous nous complaisons, ont été mis en place.
D’acceptation, en acceptation, de soumission en soumission, nous sommes arrivés, sans même nous en rendre compte, à une situation proche de celle de la grenouille ébouillantée.
Le mensonge, l’encadrement, la propagande, les lois, ont servi à « justifier » le flicage, le fichage, les répressions et faire tout accepter aux populations, sans qu’elles ne se posent de questions.
Les « déplacements volontaires » des populations à des fins économiques ou militaires, la conscription obligatoire, le salariat, le crédit, le paiement des loyers ont été présentés comme les avancées de l’époque et des libertés, alors qu’ils étaient les moyens de déracinement, de destruction des civilisations rurales, et des solidarités familiales par l’éparpillement des familles et l’assimilation urbaine.
Soumission des peuples
Les notions de patrie, les drapeaux, ont été ou sont toujours des moyens privilégiés de domination et d’encadrement. La patrie en danger face à un « ennemi » a toujours été le truc qui marche, pour faire marcher les peuples et les soumettre.
Le pouvoir a toujours besoin d’idoles, d’ennemis, ou de coupables, c’est toujours la même recette que l’on ressort et remet au goût du jour.
Hier, c’étaient les ouailles du seigneur du comté d’à côté, qui étaient présentés comme l’ennemi, puis l’Anglais, l’Allemand, puis les populations de provinces conquises, rattachées à l’hexagone, puis encore, celles de territoires colonisés, qui n’acceptaient pas notre colonisation. Aujourd’hui, les cibles sont aussi les musulmans, les migrants, accusés de mettre la laïcité en danger, de refuser l’assimilation et de ne pas respecter nos valeurs ; auxquels on refuse le droit d’avoir des opinions, de réfléchir, de dire non.
Daniel Milan
L’auteur se définit comme végétarien, musulman (soufi), égalitariste, anti-supremaciste. Passionné de la nature, il défend aussi de solutions alternatives anti-système, pour une société fondée sur l’égalité, la solidarité et le partage, la défense de la vie et des droits humains. Originaire de Nice et Daniel a 72 ans. Ayant un passé riche en expérience, il cherche un éditeur pour publier ses écrits témoins de l’histoire.
« Les opinions exprimées dans ce texte sont propres à son auteur et n’engagent pas Medyaturk Info »