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France: Pourquoi des terroristes sont-ils libres de manifester

Ce vendredi 23 novembre, l’Union des Étudiant.e.s Kurdes de France (UEKF) organise une conférence intitulé « Ocalan, la voix d’un peuple emprisonné » afin d’attirer l’attention sur l’isolement carcéral d’Abdullah Ocalan leader du groupe terroriste Partiya Karkerên Kurdistan (PKK) depuis plusieurs années dans la prison d’Imrali, en Turquie. Elle se déroulera à l’Université Paris 8, 2 rue de la Liberté, Saint-Denis à partir de 18h.

Il est à noter que le PKK est un groupe armé considéré comme terroriste par une grande partie de la communauté internationale, dont la Turquie, l’Australie, le Canada, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l’Union européenne et le Royaume-Uni. Le PKK est actif surtout en Turquie, en Syrie et en Iran et s’implante de plus en plus en Irak. Il est étroitement lié à d’autres groupes terroristes comme le Parti de l’union démocratique (PYD) et au Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK), qui sont considérés comme les branches syrienne et iranienne du PKK.

  • Le 27 Septembre 2018, la Cour européenne des droits de l’homme a pourtant rejetté à l’unanimité le cas de maltraitance du chef du PKK, Öcalan.
  • La France à une étrange façon de combattre le terrorisme sur son territoire, déjà Alexandra Corbedard, maire du 10e arrondissement de Paris depuis octobre 2017, avait inauguré le 9 janvier une plaque commémorative pour des terroristes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Elle déclarait :

« Nous avons inauguré aujourd’hui une plaque commémorative devant le 147 rue La Fayette en hommage à Sakine Cansiz, Robjîn-Fidan Dogan et Leyla Soylemez, militantes des droits du peuple kurde, assassinées le 9 janvier 2013, dans cet immeuble, il y a 5 ans jour pour jour. »

Il est a noté que Sakine Cansiz était l’une des fondatrices du PKK et que Fidan Dogan et Leyla Soylemez étaient membres de ce même groupe terroriste.

  • Le 14 mars 2018, plusieurs membres du PKK s’en prennent  à des policiers français à Paris, en tentant de s’approcher de l’ambassade américaine située dans la capitale française.
  • Le 6 novembre 2018 lors d’échauffourées entre partisans du PKK et forces de l’ordre près des institutions européennes à Strasbourg, quatorze personnes ont été interpellées et sept gendarmes légèrement blessés, en marge d’une manifestation pro-PKK .

Les pouvoirs publics laissent libres cours aux manifestations d’un groupe terroriste et une élue de la république inaugure une plaque commémorative en leurs noms. Cela se déroule depuis plusieurs années sur le territoire français et aucun journaliste n’ose interpeller les gouvernements successifs concernant ces actes contraire à la loi.

 

FTU