Plusieurs cérémonies de commémoration des attentats du 13 novembre 2015, se sont déroulées à Paris, mercredi, en présence notamment du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et de la ministre de la Justice Nicole Belloubet, a-t-on appris de sources concordantes.
Les attentats du 13 novembre avaient fait 131 morts et plus de 400 blessés selon le bilan officiel dont Elif Dogan, une femme d’origine turque.
Dans la matinée de ce mercredi, les officiels ont débuté les commémorations aux abords du Stade de France (région parisienne) où la première victime était décédée dans une explosion.
Christophe Castaner, Nicole Belloubet ainsi que le secrétaire d’Etat Laurent Nuñez, ont déposé des gerbes de fleurs « à la mémoire de Manuel Dias (victime décédée) et en respect aux nombreux blessés et victimes du terrorisme sur ce lieu le soir du 13 novembre 2015 », a indiqué le locataire de Beauvau sur ses réseaux sociaux.
La deuxième étape de cette matinée de cérémonie, a eu lieu devant les divers établissements de restauration, qui avaient été la cible des commandos terroristes ce terrible soir.
Les ministres se sont enfin rendus devant la salle de spectacle du Bataclan où trois terroristes avaient ouvert le feu en plein milieu d’un concert.
Les commémorations ont été très sobres, sans aucune prise de parole officielle.
Rappels des attentats du 13 novembre 2015
Pour rappel, il y a quatre ans jour pour jour, le 13 novembre 2015, aux abords du stade de France, à 21h20, trois explosions retentissent, tuant un homme. 3 kamikazes qui n’ont pas réussi à entrer dans le stade, ont actionné leurs ceintures explosives à l’extérieur.
Après le premier attentat, cinq minutes plus tard, à 21h25, un deuxième commando de 3 hommes ouvre le feu sur des terrasses de cafés dans le 10ème et 11ème arrondissement de Paris, tuant 39 personnes et en blessant 34.
A 21h40, le troisième groupe de terroristes arrive devant le Bataclan où un concert a lieu et exécute froidement 90 spectateurs avant que la police ne parvienne à mettre fin au massacre.
Le président de la république en exercice François Hollande avait immédiatement décrété l’Etat d’urgence.