L’harcèlement scolaire peut se définir par des brimades et moqueries qui peuvent commencer dès le plus jeune âge, allant de la mise à l’écart, à des insultes, des humiliations quotidiennes, et des violences physiques. Pour l’UNICEF, un enfant sur deux serait concerné par le harcèlement scolaire dès l’âge de 7 ans.
De ce fait, il convient de traiter rapidement le problème dès les premiers signes pour que cela ne dépasse pas la première brimade. Le problème est que les enfants n’osent pas en parler à leurs parents ou à l’équipe pédagogique.
Pour savoir si votre enfant est victime d’harcèlement observez les signes comme des douleurs chroniques (maux de ventre, maux de tête) qui cachent un réel mal-être. Parfois l’enfant refuse catégorique d’aller à l’école, vous pensez qu’il est fainéant mais cela peut être la peur de se retrouver face à ses harceleurs.
Les autres signes peuvent être le fait qu’il soit triste sans raison, qu’il s’enferme dans sa chambre ou qu’il garde souvent le silence.
Si vous ne prenez pas les choses en main et que cela continue sur la durée vous verrez que les notes de votre enfant peuvent baisser. Il pourrait même louper complètement son année scolaire. Cela arrive lorsque votre enfant est moqué car il est bon élève. Alors, il décide de se mettre au niveau des derniers pour les bourreaux change de victimes.
Attention aux réseaux sociaux
Vous pensez que votre enfant est en sécurité dans sa chambre avec son téléphone ou sa tablette ? Aujourd’hui les jeunes et les ados sont sur Instagram, Tik-Tok. Malheureusement une photo, une vidéo volée, un chagrin d’amour et tout le monde est au courant. S’il est facile de contenir une brimade au niveau de la classe, il est beaucoup moins aisé sur internet ouvert à la planète. Certains enfants sont poussés jusqu’au suicide malheureusement.
Aucun enfant ne souhaite être « ami » avec un parent sur les réseaux sociaux mais vous devez avoir un droit de regard en accord avec lui.
Si votre enfant vient vous dire qu’il est victime ne lui dites pas qu’il est un faible, qu’il n’a qu’à se défendre ou que c’est de sa faute. S’il vous en parle c’est qu’il a besoin de votre aide. N’allez pas voir les agresseurs ou parents d’agresseurs mais choisissez d’en parler à l’équipe pédagogique.
Attention, si la réponse de l’établissement n’est pas approprié, les harceleurs de votre enfant risquent de lui en vouloir encore plus et cela risque de s’aggraver. Alors vous serez dans l’obligation de changer votre enfant de classe voire d’école.
FTU