Lors d’échauffourées entre partisans du PKK et forces de l’ordre près des institutions européennes à Strasbourg, quatorze personnes ont été interpellées et sept gendarmes légèrement blessés dimanche, en marge d’une manifestation pro-PKK .
Dans un premier temps, un dizaine de militants ont réussi à pénétrer par effraction dans la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), située à quelques centaines de mètres du Conseil de l’Europe, avant d’être interpellés. Puis vers 13H15, d’autres manifestants ont tenté de forcer un barrage de gendarmes pour se diriger à nouveau vers la CEDH.
Terör örgütü PKK yandaşları Fransa’nın Strazburg kentinde bulunan Avrupa Parlamentosu önünde polisle çatıştı.
Ellerinde terörist başı Öcalan ve PKK paçavralarıyla sokaklarda terör estiren ve « Öcalan’a özgürlük » isteyen PKK sempatizanlarına polisin müdahalesi sert oldu. pic.twitter.com/tM0JXnGboq
— EHA MEDYA (@eha_medya) 6 novembre 2018
Rassemblée devant le Conseil de l’Europe pour manifester leurs soutiens à l’organisation PKK (reconnu groupe terroriste par l’UE, les USA, le Canada et la Turquie entre autres), le groupe a voulu se rendre dans les locaux de la CEDH. Venus de France, d’Allemagne, de Suisse et des Pays-Bas, les partisans du PKK ont commencé à prendre à partie les forces de l’ordre, avec des jets de projectiles. Les gendarmes ont répliqué à l’aide de gaz lacrymogène pour repousser les manifestants violents. 14 personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue pour « attroupement armé », « dégradation de biens publics en réunion » et « rébellion en réunion ».
Ces manifestations pro-PKK se retrouvent régulièrement à Strasbourg, pour afficher leurs soutiens à une organisation terroriste qui a fait des milliers de victimes dont de nombreux enfants et femmes.
Nuage de lacrymo absolument insupportable. Fait reculer manifestants qui tentaient encore une fois de forcer le passage.#DNAinfos pic.twitter.com/GOHA7wVvdO
— ACB (@acb_eu) 6 novembre 2018
Sous prétexte de lutte contre Daesh, ces terroristes sont tolérés par l’Occident. Or, les membres de ce groupe n’hésitent pas à s’en prendre régulièrement aux forces de l’ordre aussi bien en France qu’ailleurs et libèrent les prisonniers de Daesh.
La communauté turque de France se dit exaspérée par l’attitude des autorités qui laissent manifester dans les rues de France, des personnes faisant ouvertement l’apologie du terrorisme.
Fatih KARAKAYA