Plusieurs éléments, dont la planification de l’opération Orion, prévue en 2023, tendent à indiquer que la France se prépare à une guerre, comme le montre le journal The Economist dans une analyse publiée mercredi.
L’opération Orion, entraînement intense de plusieurs jours, devrait avoir lieu dans la Marne, sur les bases de Suippes, Mailly et Mourmelon.
Plusieurs dizaines de milliers de soldats seront donc mobilisés dont les forces de l’armée de l’air, la marine et l’armée de terre. Cet exercice correspond à la préparation de conflits de grande intensité, comme des guerres entre États.
Selon le site d’information Business AM, « l’état-major a discrètement nommé dix groupes de travail » qui « doivent déterminer dans quelle mesure le pays est préparé à une guerre intensive ».
La même source évoque « non seulement la Russie, mais aussi la Turquie ou un pays d’Afrique du Nord (la Libye par exemple) » comme ennemi potentiel.
Pendant les entraînements de l’opération Orion, The Economist indique, par ailleurs, que le ministère des Armées prévoit « des exercices de poste de commandement, des scénarios hybrides, des simulations et des exercices de tir réel ».
En 2020 déjà, le journal l’Opinion, diffusait une interview du général Thierry Burkhard, chef d’état-major de l’armée de terre, menée par Jean-Dominique Merchet.
Le haut fonctionnaire y expliquait que la France se préparait aussi au retour des guerres de haute intensité.