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PRÉPARER NOTRE AVENIR A LA LUMIÈRE DU PRÉSENT

notre avenir

Les galères comme les bonheurs, sont, selon leurs types, souvent enrichissants, à condition de savoir en tirer des leçons.

C’est sûr que les bourgeois qui n’ont jamais quitté leur milieu, pensent comme dans leur milieu,  ne connaissent rien de la vie, regardent, peut-être, mais ne voient pas ; n’ont été confronté à aucune difficulté et subi aucune répression.

Que connaissent-ils du monde et de la vie, ces politiciens, ces journalistes, ces  » philosophes » ces  » spécialistes » en tout ? Issus de me mêmes milieux idéologiques endogames, qui se succèdent sur les plateaux de télévision.

« Ils n’ont rien d’autre à exprimer que l’infirmité de leur esprit »

Alexis Carrel, dans  » l’homme cet inconnu ».

Pour ma part, en 72 ans de vie, j’ai enchaîné galères, boulots, voyages, rencontres et expériences… J’ai surtout appris par l’école de la vie. Elle est difficile, le tout est de ne  pas tomber en chemin et de savoir se relever…

J’ai connu la pauvreté jusqu’à l’extrême misère, les répressions, les persécutions, les violences policières (coups, décharges électriques, strangulations…) les injustices, le racisme.  Ils ne sont pas des mythes, en dépit des dénégations d’État.

J’ai connu aussi des bonheurs, simples et humains bien sûr, parmi ceux-ci, la naissance de mes enfants, être en leur compagnie. Je n’ai cessé d’être émerveillé par la vie et la beauté de la vie. Je ne manque jamais une occasion de regarder vivre la vie, là où je me trouve. Là où elle est la plus authentique. Les objets de mes regards et de mes accaparements sont multiples et divers, ce peut être par des activités domestiques, artisanales… Des femmes, un visage, des oiseaux, des papillons, un arbre, une montagne, une piste de sable, un coucher de soleil, une masure…

L’avenir n’est pas le mien

Je ne me fais pas trop de souci à propos de moi même, malgré mes problèmes de santé, mais pour le monde, les innocents du monde, pour lesquels les pouvoirs financiers ne veulent aucun bien. Et aussi, pour mon entourage, celles qui ont partagé ma vie :  mes trois enfants,  mes deux derniers surtout : Ibrahim 27 ans, Fatima 23 ans ( j’ai changé  les prénoms), lesquels, dans leur insouciance, ne semblent pas comprendre le fonctionnement du système, afin de s’en protéger…

Chacun est libre de ses opinions, je ne cherche à convaincre personne. J’écoute tout le monde, toutes les thèses. Mes limites d’écoute sont les haines aveugles et injustifiées. En particulier, les haines idéologiques racistes et supremacistes.

J’expose mes points de vue, je suggère, mais n’impose point. J’invite les gens à prendre un peu de recul à propos de tout. La pensée evolienne , (Julius Evola) et le soufisme m’y aident beaucoup, de même que la philosophie taoïste.

L’ennemi ?

L’ennemi n’est pas le migrant, l’immigré, le musulman. Ce sont des êtres humains comme nous avec leurs grandeurs et leurs faiblesses. Je ne fais aucun angélisme. Mais posez-vous les bonnes questions à leur sujet : pourquoi sont-ils les cibles de toute la classe politique ? Et qui tire les ficelles derrière en matière d’incitation à la haine ? Vous trouverez, je pense, la réponse…

Les seuls combats à mener sont ceux de l’égalité et des vrais droits humains, qui doivent être mis au centre de tout, car ils nous protègent tous. Posez-vous aussi la question,

Pourquoi ils ne figurent dans aucun programme politique et que les politiciens ne les mettent jamais en avant dans leurs discours ? Eh bien, c’est qu’en bons supremacistes et agents des castes supremacistes, dont-ils font partie, ils n’en veulent surtout pas, car ce serait la fin de leurs privilèges et de leur pouvoir de nuisance. Quant aux organisations dites des droits de l’homme, elles sont là pour entretenir l’illusion  que les droits de l’homme sont respectés, en se fendant parfois d’un communiqué et de recommandations. Elles sont là pour l’encadrement des populations. Elles sont l’alibi des gouvernements et leur caution.

Les pouvoirs (pas tous, il y a des pouvoirs humains, cible de ceux qui ne le sont pas…) ne s’intéressent à nous que pour faire fonctionner leur système, tant que nous leur rapportons et leur sommes utiles.

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Disparition de l’emploi

Il faut être conscient, que nombre d’emplois en Europe, sont en passe de disparaitre, donc, il y aura de plus en plus de chômage. La solution permettant à chacun d’avoir un revenu est le versement à chacun d’un revenu universel, financé par les taxations des entreprises et de leurs matériels. Mais ce n’est certainement pas l’option envisagée par les vrais pouvoirs ( financiers) qui dirigent le monde, et qui estiment que nous sommes trop nombreux. Donc ont peut s’attendre à toutes sortes de projets de depopulations… L’élimination judiciaire, financière, des femmes et des hommes qui pensent autrement ou qui sont susceptibles de penser, au moyens de lois et de répressions, va dans ce sens. Les pouvoirs ne reposent  que sur des troupeaux de robots ( très choyés, d’ailleurs), nécessaires au fonctionnement du système.

Les technologies et les aliments industriels, vecteurs de maladies et/ou visant à modifier les génétiques et les défenses immunitaires, vont dans ce sens aussi.

Il faut bien sûr éviter de consommer n’importe quoi et d’acheter n’importe quel appareil. De plus, il faut privilégier l’alimentation naturelle locale et recourir, quand c’est possible, à la médecine naturelle ou traditionnelle, préventivement, pour se soigner.

Il faut aussi apprendre à se passer de ce qui n’est pas nécessaire. Beaucoup de meubles et d’appareils, n’ont aucune utilité et n’apportent rien à notre confort légitime.

Il faut aussi songer à  se construire une vie en parallèle, en dehors du système.

Pas trop tard

Il n’est jamais trop tard pour bien faire, si l’on peut, mais le temps passe vite. On arrive vite à 30 ans, à 50 ans, 70 ans… A défaut de vivre, il faut essayer de survivre au moins.  Un bout de terrain pour construire sa baraque dessus, selon ses moyens et sa créativité, dans quelque coin perdu, pour laisser aux siens, afin qu’ils aient au moins un toit en cas de besoin, mais c’est devenu impossible en France et pas toujours facile ailleurs non plus.

Daniel Milan* pour Medyaturk Info

L’auteur se définit comme végétarien, musulman (soufi), égalitariste, anti-supremaciste. Il est aussi passionné de nature, de solutions alternatives anti-système, pour une société fondée sur l’égalité, la solidarité et le partage, la défense de la vie et des droits humains. Originaire de Nice et Daniel a 72 ans. Ayant un passé riche en expérience, il cherche un éditeur pour publier ses écrits témoins de l’histoire.