Le ministre espagnol du Tourisme, José Manuel Soria Lopez, a présenté vendredi sa démission après l’apparition de son nom dans les documents fuités de «Panama papers».

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«Je transmets ma démission des postes de ministre et de député, au Premier ministre, Mariano Rajoy. Et je quitte définitivement la politique», a-t-il déclaré, ajoutant qu’il s’agit d’une «décision irrévocable».

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Soria Lopez a estimé que l’apparition de son nom dans ladite affaire a terni son image de politique, censé être exemplaire.

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Le chef de l’opposition espagnole, Pedro Sanchez, a réclamé, lundi dernier, la démission du ministre du Tourisme du gouvernement, après l’apparition de son nom dans les documents de «Panama papers».

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Sanchez a écrit sur son compte Twitter que la situation de Soria Lopez ressemble à celle du Premier ministre islandais, Sigurour Ingi Johannsson, qui avait démissionné mardi dernier.

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Le Consortium international des journalistes d’investigation a réussi à accéder à près de 11,5 millions de documents du cabinet d’avocats «Mossack Fonseca». Ces documents ont été partagés par des médias issus de 80 pays.

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Douze chefs d’Etat et de gouvernement, 143 hommes politiques, des sportifs de renom sont impliqués dans des actes de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale via des sociétés offshore.

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