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Lutte contre Daech: Kalin préconise de mieux connaitre les causes de la radicalisation des jeunes en Europe

thumbs_b_c_0a095bd22f5401e71c6a52fb32f3dfe9\r\n\r\nLe porte-parole de la présidence turque a souligné le besoin urgent de rechercher pourquoi les jeunes musulmans d’Europe s’orientent vers l’extrême violence.\r\n

Le porte-parole de la Présidence turque, Ibrahim Kalin, s’est exprimé, lundi, lors de la réunion intitulé : «Radicalisation dans la région méditerranéenne: Anciens et nouveaux acteurs» organisée par le Centre turc de Recherches Stratégiques au Moyen-Orient (ORSAM, Turquie)

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Kalin a indiqué que l’organisation terroriste Daech est à la recherche de pouvoir, de richesse et de puissance comme toutes les autres organisations du même genre.

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Il a annoncé que dans le programme secret de l’organisation, « arriver au pouvoir » et « s’enrichir  » sont des objectifs prioritaires par rapport aux valeurs religieuses qui arrivent bien derrière.

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Kalin a également fait remarquer que Daech continuera à exister tant que le régime d’al-Assad sera au pouvoir, car ce régime soutient Daech pour sa propre survie.

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«Le candidat aux primaires républicaines américaines, Donald Trump mène une politique conservatrice républicaine de bas niveau en s’en prenant aux musulmans. Ce qui est très inquiétant, ce sont les réactions positives qu’il reçoit. S’attaquer aux musulmans et faire des généralisations, n’apportera rien à qui que ce soit. De nombreuses personnes aux Etats-Unis ne s’en rendent pas compte mais ces propos ne serviront que les racistes extrémistes», a dit le porte-parole.

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L’Europe doit opérer des avancées pour lutter contre la radicalisation, surtout auprès des jeunes musulmans, a-t-il ajouté.

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«La radicalisation des jeunes est le résultat de facteurs politiques, idéologiques et socio-économiques. Il faut chercher pourquoi ces jeunes qui naissent et grandissent au coeur de l’Europe, tombent dans le piège de l’extrême violence. D’après les déclarations des membres de Daech, on comprend qu’ils ne savent que très peu de la religion. La religion est un facteur minime dans la radicalisation des idées», a-t-il conclu.