Olivier Combe, l’ancien patron de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) dans les Ardennes (Est de la France) a été acquitté, le 14 septembre, dans l’affaire de viol d’une adolescente de 16 ans soupçonnée de radicalisation, ont reporté les médias français.
Pourtant Le procureur avait requis 4 ans ferme décrivant l’accusé comme un « menteur », un « malade » et un « manipulateur ».
En revanche, le tribunal de Reims l’a condamné à deux ans de prison dont un an avec sursis probatoire, pour la détention de milliers d’images pédopornographiques lorsqu’il était en poste à Charleville-Mézières entre 2016 et 2019.
En même temps, il était accusé d’agresser sexuellement une jeune fille soupçonnée de radicalisation.
Le journal local, l’Ardennais, rapporte que Pauline Manesse, l’avocate de la victime, dénonce un jugement « incompréhensible ». « Le message que le tribunal envoie à un prédateur comme Monsieur Combe est extrêmement dangereux : on l’entretient dans l’idée qu’il a bien fait de se comporter de cette manière. On ne va pas en rester là. », promet l’avocate qui va faire appel.
Toujours selon l’Ardennais, les faits datent de février à juillet 2016 alors que la victime n’avait porté plainte qu’en avril 2019.