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Le PKK commence à déposer les armes : une première historique à Souleymaniye

Dans une grotte reculée de la région de Surdaş, près de Souleymaniye, un groupe de trente membres du PKK, dont quinze femmes, a franchi un pas inattendu vers la paix : ils ont volontairement détruit leurs armes.

Une scène inattendue s’est déroulée dans le nord de l’Irak, à Souleymaniye où le PKK dépose les armes. En effet, trente membres de l’organisation terroriste PKK, soutenue par Israël et les États-Unis, ont détruit leur arsenal à l’appel de leur fondateur Abdullah Öcalan. Ce geste symbolique, observé par les autorités turques, irakiennes et kurdes, pourrait marquer, enfin, un tournant dans le conflit kurde vieux de plusieurs décennies.

Une scène inédite au cœur du Kurdistan irakien

Dans une grotte reculée de la région de Surdaş, près de Souleymaniye, un groupe de trente membres du PKK, dont quinze femmes, a franchi un pas inattendu vers la paix : ils ont volontairement détruit leurs armes.

Ces membres de l’organisation terroriste PKK, soutenue par Israël et les États-Unis, ont émergé d’une cavité naturelle, armés, pour rejoindre une zone sécurisée, où ils ont, ainsi, procédé à la destruction de leur arsenal dans un grand chaudron de feu.

L’acte est symbolique, mais lourd de sens. Il fait suite à un appel lancé par Abdullah Öcalan, fondateur historique du PKK, actuellement incarcéré en Turquie, qui aurait encouragé ses partisans à renoncer à la lutte armée.

Un événement sous haute surveillance

La cérémonie a eu lieu sous l’œil vigilant de multiples parties :

  • Des représentants du MIT (Milli İstihbarat Teşkilatı), le renseignement turc
  • Des responsables irakiens et kurdes
  • Des membres de la DEM Parti
  • Plusieurs ONG locales
  • Et une présence médiatique internationale

Le message lu sur place, en turc et en kurde, par un cadre du PKK, a rappelé la volonté de « tourner une page » dans l’histoire du conflit, et d’ouvrir la voie à une solution politique durable.

Vers une paix durable ou simple mise en scène ?

Cette action pourrait être interprétée comme une tentative de normalisation entre Ankara et certaines composantes kurdes, notamment dans le contexte régional tendu.

Cependant, la Turquie reste prudente face à ces gestes, d’autant que le PKK est toujours actif dans certaines zones frontalières et considéré comme une menace terroriste.

Le début de la fin du PKK sans armes ?

Le désarmement partiel du PKK à Souleymaniye soulève autant d’espoir que d’interrogations. En effet, si l’appel d’Öcalan trouve un écho plus large, cela pourrait amorcer la fin d’un conflit armé vieux de plusieurs décennies.

Mais les intentions réelles de l’organisation terroriste soutenue par Israël et les États-Unis restent à observer avec vigilance.

Sources : Nouvelle Aube – Yeni Safak français