Malgré la fin de la guerre du Haut-Karabakh remportée par l’Azerbaïdjan, une partie de la presse française ainsi que de nombreux responsables politiques continuent de diaboliser l’Azerbaïdjan avec des accusations fallacieuses et sans fondements.
Il faut rappeler que l’Arménie occupait, depuis 1992, près de 20 pour 100 du territoire azerbaïdjanais, soit la région du Haut-Karabakh et 5 autres provinces dans l’ouest du pays, ainsi que de vastes parties des provinces de Agdam et de Fizuli.
Mais après les affrontements qui ont débuté le 27 septembre 2020 pour s’achever le 9 novembre de la même année avec la signature, le lendemain de l’accord qui scella la capitulation de l’Arménie, le Haut-Karabakh a été libéré.
Selon les résolutions de l’ONU, l’Arménie était officiellement « l’entité occupante » et donc les Azerbaïdjanais n’ont fait que reprendre ce qui leur appartenait.
Pourtant, des hommes et des femmes politiques français, en s’aidant des médias, s’activent pour détourner la vérité et retourner l’opinion publique contre l’Azerbaïdjan en utilisant le mensonge et la diffamation.
Une presse partiale
C’est dans ce cadre que le 17 septembre 2021, la chaîne de télévision « France 24 » prétendait que « Bakou arrivait aux portes de l’Arménie pour remettre en cause les frontières ».
Cela a suffi à la sénatrice française, Valérie Boyer pour accuser sans fondement l’Azerbaïdjan et bien entendu la Turquie. Elle est particulièrement connue pour ses prises de positions hostiles à la Turquie.
« Merci @FRANCE24 de dénoncer les exactions de l’#Azerbaïdjan qui viole les « accords » de cesser le feu et les droits humains en procédant à un génocide culturel et ethnique par l’exode des Arméniens d’#Artsakh après les avoir exterminés avec l’aide de la Turquie », pouvait-on ainsi lire dans son tweet où elle partageait le reportage de France 24.
Sénatrice de la ville de Marseille (Sud) où une forte communauté d’Arméniens vivent, Boyer a construit toute sa carrière politique sur « un vote clientéliste et communautariste » qu’elle-même dénonce pourtant régulièrement.
Fervente défenseure de la laïcité dure, elle ne manque pas non plus de faire des campagnes électorales dans des églises arméniennes de France.
L’Azerbaïdjan dénonce la partialité de certains politiciens français
Face aux accusations de Boyer, Rahman Mustafayev, ambassadeur de l’Azerbaïdjan en France, n’a pas manqué de réagir.
« En Azerbaïdjan beaucoup de gens pensent qu’il y a des limites aux mensonges dans les médias français. Mais quand le fanatisme domine et la haine prend le dessus, là partialité n’a pas de limite », regrettait l’ambassadeur en citant le tweet de la députée pro-arménienne.
Il faut dire que ces accusations sont devenues récurrentes depuis quelques mois. Malgré les déclarations unilatérales de l’Arménie, la presse française prend pour argent comptant ces déclarations, sans tenir compte de la version azerbaïdjanaise.
À plusieurs reprises, la diplomatie azerbaïdjanaise a rappelé que le pays ne faisait que « respecter les termes du cessez-le-feu et déployer des soldats dans ses propres territoires dans les districts de Latchine et Kelbajar, que l’Arménie lui a restitués après la guerre ».
En réalité, ni l’Arménie ni les lobbies pro-arméniens veulent accepter la défaite. Malgré la reconnaissance officielle de ses frontières retrouvées, une partie d’eux espère relancer une nouvelle guerre pour reprendre des terres appartenant à l’Azerbaïdjan.
Désormais, il faudra tourner la page et accepter que ces terres appartenaient à l’Azerbaïdjan que l’Arménie occupait illégalement. Elles ont été simplement rendues à ses propriétaires.