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La nouvelle déroute de Macron face à Erdogan?

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Depuis l’élection d’Emmanuel Macron comme président, l’influence de la France sur le plan international ne cesse de se dégrader avec une nouvelle déroute face à Erdogan. Pourtant, le président Français tente de reprendre le dessus en impliquant toute l’Union Européenne sans pour autant pouvoir créer le consensus autour de lui.

En effet, le dernier revers de la France se situe au Haut-Karabagh où les appels d »Emmanuel Macron ont été inaudibles alors que l’État fait partie du groupe de Minsk censé régler ce litige territorial de 28 ans. 44 jours de conflit où la France a choisi de soutenir l’Arménie bafouant ainsi sa neutralité.

Le président de la République avait même demandé à son homologue Poutine d’user de son influence pour trouver une solution. Malgré cela le président Ilham Aliyev rencontrant réalisant des victoires, n’avait aucune raison de s’arrêter.

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De ce fait, pour créer cette alliance Macron a tenté de trouver une nouvelle remède : la Turquie, le grand frère de l’Azerbaïdjan. En réalité, le président avait décidé de faire d’Erdogan son ennemi, celui de la France, de l’Europe, de l’OTAN et même ayant une part de responsabilité dans le séparatisme islamiste.

Recep Tayyip Erdoğan a donc utilisé les bonnes relations qu’il entretenait avec Poutine depuis la tentative de coup d’état manqué le 15 juillet 2016 afin de trouver une solution.

La capitulation de l’Arménie face à l’Azerbaidjan a sonné comme une nouvelle déroute de Macron face à Erdogan.

La route de la soie Turque

L’accord de cessez-le-feu accorde une autonomie partielle à la province du Haut-Karabakh « non conquis » par l’Azerbaïdjan avec via le corridor de Latchine une liaison sécurisée par les troupes russes. L’armée arménienne devra se retirer de tout le Haut-Karabakh et des régions à la périphérie. En contrepartie l’Arménie donne à son tour un corridor entre l’Azerbaïdjan et Nakhichevan. L’Arménie n’aura plus de frontières avec l’Iran.

Et comme cette région autonome a une frontière commune avec la Turquie, ce nouvel corridor va permettre de relier une majorité des territoires turciques. Certains nomment déjà ce corridor la « nouvelle route de la soie » version turque.

FTU