A l’instar de la France, le déconfinement se prépare aussi en Belgique. En effet, e gouvernement belge a détaillé son plan dès le 24 avril. Le pays également en confinement depuis la mi-mars pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus veut retrouver une vie normale.
La Belgique a 11,5 millions d’habitants et d’après les chiffres officiels, c’est le pays qui présente le plus de mortalité par millions d’habitants avec 647 décès. A titre de comparaison la France compte 362 décès et la Turquie 35.
Mais le plan annoncé ne convient pas à tous les citoyens belges. En tout cas, ils ont du mal à comprendre certaines restrictions contradictoires. Ainsi, une Turco-Belge, mère de 3 enfants a souhaité réagit via MedyaTurk en écrivant en lettre ouverte à la Première ministre Sophie Wilmès.
Je peux travailler mais…
Lettre à l’attention de Madame Wilmès
Madame Wilmès,
Je vous envoie cette lettre pour trouver une solution. Avant tout voyons si j’ai bien compris les phases de déconfinement en Belgique :
4 mai : les entreprises BtoB ouvrent, les merceries et magasins de tissus ouvrent, toujours interdiction d’aller voir la famille
11 mai : suivant la situation tous les magasins ouvrent et les activités sportives extérieurs comme le kayak sont autorisées, toujours interdiction d’aller voir la famille
18 mai : suivant la situation réouverture des écoles primaires et secondaires mais pas toutes les sections et possibilité d’aller voir la famille
Est-ce correct ? Ma question est donc la suivante
Je suis confinée depuis le début avec mes trois enfants de 6 ans, 4 ans et bientôt 1 an, mon mari est facteur et continue donc à travailler. Je ne suis sortie qu’une seule fois pour l’enterrement de ma grand-mère. Je n’ai jamais été voir ma mère ni mon frère qui est rentré avec le dernier vol venant d’Australie.
Mes parents ont suivi le confinement à la lettre aussi.
Le 4 mai je reprendrai le chemin du travail car je travaille en mercerie. Mais j’ai un gros problème, que vais-je faire de mes enfants ? En sachant que je ne les mettrai pas à la garderie car le risque est minime pour eux certes mais il existe quand même et je pense que tous les parents du monde comprendront mon refus de faire courir un risque à mon propre sang.
Mon bébé n’a jamais été en crèche car j’ai la chance d’avoir mes parents disponibles.
Quelles sont les solutions que vous pouvez apporter ? Des solutions réalisables. Des solutions humaines. Des solutions logiques. Et surtout des solutions qui ne mettent pas en aucun cas en danger mes enfants.