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RDC: Le nouveau patron de la MONUSCO pour une reprise « urgente » des opérations militaires conjointes contre les FDLR

thumbs_b_c_ce526d232d07e0b263a01c551984331a\r\n\r\nL’opération contre ces rebelles rwandais est menée, depuis son lancement, unilatéralement par l’armée congolaise alors qu’elle devait inclure l’ONU.\r\n\r\nLe nouveau chef de la Mission onusienne en République Démocratique du Congo (RDC), Maman Sambo Sidikou, s’est prononcé pour une reprise « urgente » des opérations conjointes de l’ONU avec l’armée congolaise contre les rebelles rwandais des FDLR, a appris Anadolu mardi.\r\n\r\n »Dans un partenariat, il y a des hauts et des bas. Ce qui importe, pour le moment, c’est que les forces armées de la RDC [FARDC] et celles de la Monusco [Mission onusienne en RDC] se remettent conjointement au travail pour éradiquer ce groupe armé [FDLR], je souhaite de toute urgence que soit relancé le dialogue stratégique », a déclaré à la presse Sidikou, nouveau représentant spécial du secrétaire général de l’ONU depuis octobre dernier.\r\n\r\nIl s’agit de la première fois que le nouveau chef de la MONUSCO exprime le souhait de reprendre cette opération conjointe que l’armée congolaise mène seule depuis son lancement en février dernier.\r\n\r\n »C’est la Monusco qui a décidé de ne pas participer avec nous dans les opérations contre les FDLR. Si elle milite vraiment pour la paix dans cette région, c’est encore elle qui doit reprendre avec nous qui menons seul ces opérations » déclarait récemment à Anadolu, Raymond Tshibanda, ministre de la coopération régionale et internationale.\r\n\r\nDirigée contre des rebelles Hutus présents dans l’Est de la RDC depuis une vingtaine d’années où ils ont conduit de nombreuses exactions, l’opération contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) avait démarré de façon unilatérale par les FARDC, le 24 février dernier.\r\n\r\nLa Monusco avait exprimé, alors, sa réticence à prendre part aux opérations aux côtés de deux officiers congolais inscrits sur ses listes rouges pour « infractions aux droits humains », au commandemant des opérations prenant le nom de Sokola 2.\r\n\r\n