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L’organisation FETO derrière l’assassinat de Hrant Dink

Hrant Dink FETO

Le verdict est tombé, vendredi, dans le procès du meurtre de Hrant Dink, journaliste et écrivain turc d’origine arménienne, assassiné en pleine rue à Istanbul le 19 janvier 2007.

Les juges du procès qui s’est tenu à la 14ème Cour pénale d’Istanbul ont annoncé leur verdict concernant un nombre important d’accusés.

Des peines très lourdes ont notamment été décidées contre des anciens hauts responsables de la police turque.

Ainsi, Ramazan Akyurek et Ali Fuat Yilmazer, deux anciens chefs de la police, ont été reconnus coupables de meurtre prémédité et ont, tous les deux, été condamnés à la prison à vie. En plus de la perpétuité, les deux hommes ont également écopé de diverses peines de prison pour « élimination de documents officiels » et « usage de faux ».

Par ailleurs, Muharrem Demirkale, ancien officier de la gendarmerie turque, passera sa vie en prison pour « violation de la Constitution » et « assistance à un meurtre prémédité ».

De plus, la justice a condamné l’ancien commandant de la gendarmerie de Trabzon, Ali Oz, à 25 ans de prison, comme deux autres accusés Okan Simsek et Veysal Sahin.

Plusieurs autres individus devront effectuer diverses peines de prison plus ou moins longues.

En outre, certains accusés ont été blanchis alors que d’autres ont été libérés bénéficiant du délai de prescription.

Enfin, la Cour a décidé de séparer de ce dossier ceux de plusieurs autres inculpés, dont Fetullah Gulen, leader de l’organisation terroriste FETO auteur de la tentative de coup d’état du 15 juillet 2016 en Turquie, et plusieurs de ses disciples comme Ekrem Dumanli, Zekeriya Oz ou encore Adem Yavuz Arslan.

Medyaturk Info avait prévenu dès 2015

D’ailleurs, notre journaliste Timuçin Altayli avait pointé du doigt la responsabilité de l’oraganisation terroriste FETO dasn l’assassinat de Hrant Dink. En revanche, malgré ces preuves de l’iilégalité de cette organisation, l’Occident continue de la protéger. En effet, plusieurs membres de la secte FETO vivent désormais en Europe et passent pour des opposants politiques. Ces européens, comme pour le PKK bénéficient d’un impunité totale.