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Darmanin assume de cibler des musulmans

Gérald Darmanin islamiste

Les associations musulmanes et personnalités qui font l’objet de perquisitions depuis ce lundi matin en France, n’ont pas nécessairement de lien avec l’enquête sur l’attentat de vendredi mais le gouvernement « a envie de faire passer un message », a affirmé le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin à la presse française.

Plusieurs ONG, associations ou imams ont fait l’objet de perquisitions depuis le début de la journée.

Des « dizaines d’individus » sans « lien forcément avec l’enquête mais à qui nous avons manifestement envie de faire passer un message », sont ciblés ou le seront dans les prochains jours.

Darmanin à l’antenne d’Europe 1

Une décision politique et arbitraire

Sur les réseaux sociaux, Nabil Boudi, avocat, déplore un « rétablissement de l’arbitraire et lettres de cachet ».

Plusieurs juristes, contactés par l’agence Anadolu affirment que les annonces émises par les autorités et qui laissent présager une dissolution de certaines associations musulmanes, ne reposent sur aucun fondement juridique.

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Le gouvernement français qui semble déterminé à frapper fort assume, ainsi, de faire un lien entre un acte terroriste abject et des structures associatives qui n’ont rien à voir avec les faits.

« Je vais proposer la dissolution du CCIF et de BarakaCity, des associations ennemies de la République », a affirmé ainsi Darmanin à l’antenne de la radio Europe 1.

Il estime qu’il « faut arrêter d’être naïfs et voir la vérité en face : il n’y a aucun accommodement possible avec l’islamisme radical ».

En effet, depuis plusieurs jours par l’ancien Premier ministre Manuel Valls où l’ancienne journaliste de Charlie Hebdo Zineb El Rhazoui connue pour son aversion à l’Islam réclament la dissolution des association musulmanes.

Pour autant, sur le plan juridique, rien n’a jamais été reproché au CCIF qui défend ainsi les citoyens victimes d’islamophobie, ni même à Barakacity visée par des enquêtes tournés classées sans suites.

Source Anadolu Agency