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Un jeune homme abattu à Marseille par la police, les témoins crient au meurtre

bracage Marseille Mehdi

Le jeune homme abattu à Marseille par la police a-t-il été victime d’une bavure policière ? Selon la police, il aurait pointé son fusil vers les policiers alors que des témoins démentent la version.

D’après les informations indiquées par la procureure de Marseille Dominique Laurens, la victime avait participé avec deux autres individus à un braquage d’un magasin en début de soirée, dans le quartier des Chartreux, dans le 4e arrondissement de Marseille.

Les trois hommes rattrapés par la BAC à la cité des Marronniers, dans le 14e arrondissement de Marseille, alors qu’ils tenter d’abandonner leur voiture.

C’est à partir de là que les témoignages divergent entre la police et les habitants.

Selon les policiers, la victime aurait pointé un fusil à pompe vers les policiers. D’après, Dominique Laurens, les policiers ont alors tirés sur le jeune homme.

Dans des conditions que les investigations préciseront, un fonctionnaire de police ouvrait le feu à plusieurs reprises après avoir été lui-même puis un de ses collègues mis en joue par un des malfaiteurs armé d’un fusil.

Procureur de la République

Par ailleurs, les deux personnes qui tentaient de fuir à proximité du lieu des faits ont été interpellées et placées en garde à vue.

bracage marseille

Des témoins contestent cette version

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux et YouTube, on entend un témoin commenter la version des policiers. En effet, on le voit proche de la scène du meurtre en train de commenter les événements.

Medhi est sorti de la voiture avec à la main le fusil mais sans le braquer en direction de la police. Il n’y a pas eu de sommation, ils l’ont directement abattu. Les policiers n’ont pas appelé immédiatement les secours.

Un témoin de la scène

A l’annonce du décès du jeune homme abattu à Marseille, la tension est montée dans la cité des Marronniers.

La brigade de répression du grand banditisme de la police judiciaire va mener cette enquête. De plus, l’IGPN va tenter d’éclaircir les circonstances des tirs.