C’est là, le fondement même de la définition de l’égalité. Ni supérieur, ni inférieur, même valeur, même poids, mêmes droits, même justice égale pour tous , même respect, même traitement.
C’est le message incompris et méconnu, y compris de ceux qui nous parlent d’égalité, là où il n’y a pas de problème d’égalité, que je m’efforce de faire comprendre depuis plus de 20 ans, à travers mes nombreux écrits sur ce thème et sur des thèmes associés.
L’égalité ne nie pas les différences biologiques et/ou acquises, de culture, de races, de religion, de beauté, de force, de santé, d’intelligence, de compétences, mais l’homme en tant qu’être humain, n’est ni supérieur, ni inférieur à un autre être humain. Le fait d’être un être humain est régi par de mêmes nécessités biologiques de base pour vivre et préserver sa vie et celle de sa famille en matière de logement, d’alimentation, de soins, de santé, de sécurité, d’éducation.
C’est que l’on appelle les droits humains essentiels, complétés renforcés et enrichis au fur et à mesure de l’évolution humaine, par d’autres droits et libertés humains essentiels : droits a l’égalité, droit à un même traitement, à un même respect, droit à sa culture, droits à son identité, droit à la connaissance, droit à sa dignité, droit à l’expression, droit à la pratique de sa religion.
L’égalité est l’espace inhérent à la vie, de base, en principe inviolable, de chacun, mais constamment violé par des individus, qui se croient supérieurs aux autres, du fait de leur puissance matérielle, de leur argent, de leur fonction, de leur idéologie, de leurs lois, de leurs emprises sur les forces politiques et des institutions.
La criminalisation, outil de persécution
Les accusations, les criminalisations les insultes, les amalgames, les généralités, les violences, les agressions, les dégradations d’édifices, de lieux de cultes, les persécutions, les répressions, dont sont victimes, en particulier, les musulmans, mais pas seulement, sont aussi des violations de l’égalité et des droits humains.
Les pouvoirs, français, en particulier, ont utilisé l’égalité comme moyen de stabilité sociale, qui n’a jamais dépassé le stade du mot figurant sous tous les frontons et de droits théoriques concédés et conditionnés dans des articles de déclarations ou de la constitution.
Elle n’a jamais été entérinée par aucun texte de loi réprimant ces violations. Les associations historiques, dites » antiracistes » ; initiatrices des lois dîtes « antiracistes », conçues initialement pour réprimer les « délits de presse » (entendez par là, toute info ou questionnement dérangeants pour les tenants d’une idéologie) au nom de « l’appartenance et de la non appartenance à une race… », régulièrement renforcées depuis 75 ans pour sceller toute liberté d’expression, n’ont pas été conçues pour réprimer les violations de l’égalité humaine, car elles savent qu’elles n’en contiennent pas et qu’il leur aurait été impossible de prouver l’existence de violations, mais bien pour faire condamner les auteurs de mots et d’infos.
Ces mêmes lois ainsi conçues au bénéfice des tenants d’une idéologie, se sont révélées le plus souvent inadéquates à lutter contre l’islamophobie et le racisme anti-musulman, et à plus forte raison, contre l’islamophobie d’état, abritée derrière les masques de la défense de la « laïcité » et de la « République ».
Daniel Milan
L’auteur se définit comme végétarien, musulman (soufi), égalitariste, anti-supremaciste. Passionné de la nature, il défend aussi de solutions alternatives anti-système, pour une société fondée sur l’égalité, la solidarité et le partage, la défense de la vie et des droits humains. Originaire de Nice et Daniel a 72 ans. Ayant un passé riche en expérience, il cherche un éditeur pour publier ses écrits témoins de l’histoire.
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