Il y a 4 ans jour pour jour en Égypte, le tyran Al-Sisi arrivé au pouvoir par un coup d’État sanglant ordonnait le massacre de plus de 1000 manifestants du Caire à place Rabia. Hommes, femmes et enfants, tous furent tués par une armée impitoyable qui tira indistinctement dans la foule de manifestants, visant les têtes, les nuques et les poitrines.
Des corps démembrés gisaient dans les rues du Caire, dans des marres de sang qui s’étendaient à perte de vue. De réaction à l’international il n’y en eu aucune. L’Occident et les chancelleries européennes restèrent silencieuses face à ce crime imprescriptible. Pendant ce temps à Riyad et à Abou Dhabi, les gouverneurs Saoudiens et Émiratis se frottaient les mains face à l’action d’Al-Sisi, leur dictateur-poulain qu’ils ont soutenu et financé contre Mohamed Morsi, le Président martyr, unique dirigeant égyptien démocratiquement élu.
Seule la Turquie d’Erdoğan se montra solidaire du peuple égyptien meurtri et renvoyé au bas Moyen-Âge par une dictature sanguinaire.
Ces exactions ne furent blâmées par aucun dirigeant occidental. Nous n’oublierons pas ce silence et nous n’oublierons pas qu’Hollande, Obama, Trump et Merkel furent tous de grands alliés de ce petit pharaon et qu’ils lui vendèrent des tonnes d’armes qu’il utilise aujourd’hui contre son peuple qui s’enlise dans la pauvreté et le sous-développement. Indélébile sera aussi la traîtrise de ces despotes enturbannés d’Arabie Saoudite et des Émirats ainsi que de ces imams corrompus tels Sudaïs, Raslan et Gom’a, pour ne citer qu’eux, qui ont soutenu ce criminel d’Al-Sisi. L’Histoire a déjà retenu les noms des traîtres.