\r\n\r\nPar les élections anticipées du 1er novembre 2015, le peuple turc s’est clairement prononcé en faveur de la justice, du développement, et de la lutte contre le terrorisme. Cependant, la presse occidentale, comme d’habitude, a montré sa crispation suite aux résultats qui sont néanmoins le reflet de la volonté populaire, d’où un paradoxe : celui de défendre les valeurs démocratiques mais de les contester lorsqu’elles sont promues et appliquées en Turquie. Pourquoi une telle hypocrisie ?\r\n\r\n \r\n\r\nEn raison de la situation particulière connue en Turquie entre les élections du mois de juin et celles de novembre, soit un climat fragile, notamment suite à l’augmentation des actes terroristes revendiqués par le PKK et aux attentats d’Ankara, les citoyens turcs ont été d’avantage sensibles en ce qui concerne la gouvernance du pays. C’est pourquoi, le taux de participation a été particulièrement important, soit 87,6%. De plus, les résultats ont encore une fois montré qu’entre l’AKP et le peuple turc, il y a une réelle solidarité.\r\n\r\n \r\n\r\nPar ailleurs, bien que le Président de la République, Recep Tayyip Erdogan, ne soit pas directement concerné par ces élections, les médias occidentaux voyaient ces élections comme l’éventuel déclin ou renforcement d’Erdogan. Il est primordial de rappeler que Recep Tayyip Erdogan est devenu en 2014, dès le premier tour et avec 52% des suffrages, le premier Président de la République élu au suffrage universel direct en Turquie. C’est pourquoi il est insensé de le qualifier de « sultan », de « fasciste » ou de « dictateur ». Cela reviendrait à être favorable à la démocratie mais la remettre en question lorsqu’elle est promue et appliquée en Turquie. Cela revient donc à être lâche, hypocrite !\r\n\r\n \r\n\r\nQue l’Occident le veuille ou non, les élections législatives qui ont eu lieu en Turquie marquent la victoire de la démocratie. Le peuple s’est fièrement exprimé tout en ayant conscience de l’importance de ces élections et des scénarios qui sont constamment joués dans leur pays par les ennemis intérieurs mais aussi extérieurs.\r\n\r\nCeux qui clament qu’il y a une instabilité dans tous les domaines en Turquie sont ceux qui, en réalité, créent cette instabilité.\r\n\r\n \r\n\r\n« Bien qu’on ait l’impression que, suite à la victoire de l’AKP, les autres partis aient perdus les élections, en réalité c’est la Turquie tout entière qui en sort gagnante » a lancé Ahmet Davutoglu, le président général de l’AKP, à ses milliers de partisans venus l’acclamer devant le siège de son Parti de la justice et du développement.\r\n\r\n \r\n\r\nL’Occident se doit d’accepter et de respecter ces résultats même s’il n’en est pas satisfait. Par ailleurs, il est absurde que l’Occident exalte au nom de la démocratie, un parti qui est très proche du PKK qui est une organisation terroriste.\r\n\r\nJacques S.\r\n\r\n \r\n\r\n
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