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Mohamed Bzeek, représente le vrai visage de l’islam aux États-Unis

Mohamed Bzeek a sauvé 70 vies sur les 80 enfants qu’il a élevés. Il est aux côtés de ses enfants lors de leur dernier voyage.

L’histoire émouvante d’un ressortissant américain d’origine libyenne de 63 ans, qui a été un parent adoptif de 80 enfants en phase terminale, fera l’objet d’un documentaire de la part du réalisateur turc Ensar Altay.

Mohamed Bzeek vit à Los Angeles aux États-Unis et est un parent adoptif pour les orphelins, les enfants abandonnés par leur famille ou ceux qui ont une maladie mortelle.

Il a immigré en 1978, de la Libye vers les États-Unis pour étudier à l’université, et est maintenant un ingénieur en électronique. Après avoir rencontré sa femme, il a commencé à s’occuper des enfants et leur a montré une affection paternelle.

Bzeek a réussi à sauver 70 vies des 80 enfants qu’il a recueillis. Il est aussi présent avec ses enfants lors de leur dernier voyage.

Bzeek est considéré comme un héros par les Américains et a reçu le Prix International de bienfaisance, organisé pour la quatrième fois par la Fondation Diyanet. Sa vie est également été racontée dans le documentaire réalisé par Ensar Altay.

Bzeek a déclaré être venu en Turquie pour la première fois et qu’il était venu pour la présentation du documentaire. Il a annoncé que pour aider les enfants dans d’autres pays il allait créer une fondation. Expliquant qu’il a rencontré sa femme en 1989, Bzeek a dit qu’être une famille d’accueil est une tradition dans la famille de sa femme et que c’est grâce à elle qu’il a commencé à être un parent d’accueil.

 

Un des enfants est mort en 1991 et a pleuré continuellement pendant trois jours.

« Quand je prends un enfant, je ne me soucie pas de leur origine, de leur couleur ou de leur religion, je leur donne juste l’aide dont ils ont besoin, je me considère comme leur père biologique et non parent adoptif. »

Dans un pays diffèrent pour la première fois en sept ans

Il déclare dormir très peu et être avec les enfants 24/7.

« Vous avez besoin d’une licence pour une fondation, vous avez besoin d’un bâtiment avec des médecins, des infirmières et des équipes, mais notre travail vient de commencer ».

« En 1995, nous avons décidé d’adopter des orphelins abandonnés dans les hôpitaux ou enlevés à leurs familles par l’État à cause de la violence et de la pression. La seule maison qui accepte les orphelins et les enfants qui vont mourir à Los Angeles est ma maison. 80 enfants depuis 1989. Dix de mes enfants ont perdu la vie dans mes bras. « 

« (Les employés du Département des services à l’enfance) Ils me disent quand les enfants sont sur le point de mourir et me demandent si je peux les adopter, ils savent que je n’hésite pas à accepter, sinon ils sont envoyés dans des hôpitaux et n’ont ni famille ni maison. Lorsque je les prends, ils sentent une atmosphère familiale, se sentent en sécurité et sont aimés jusqu’à la fin de leur vie. « 

Son histoire a changé la vision sur les musulmans américains

Bzeek, dont l’histoire a été racontée dans le Los Angeles Times l’année dernière, a déclaré que même ses amis les plus proches ne savaient pas ce qu’il faisait car il n’est pas bavard. Il vient en aide aux enfants dans le besoin et ne cherche pas l’admiration des autres.

Bzeek déclare ;

« Beaucoup d’Américains ont été influencés par mon histoire, ils m’ont dit que mon histoire leur a donné envie de croire en la bonté de l’humain et a changé leur point de vue sur les musulmans américains. Les musulmans aux États-Unis sont considérés comme des criminels, des tueurs et des vilains. Cependant, je leur ai montré le véritable Islam, l’islam et amour, compassion et généreux envers les autres, l’Islam n’accorde pas d’importance sur le passé des gens « .

Selon Bzeek ;

« L’Islam nous dit d’aider les gens dans le besoin, quelle que soit leur religion, et beaucoup de gens me donnent des noms différents comme « Mohammed Teresa' », un ange visitant le monde ou un ange sans ailes. Un athée qui entendu mon histoire me dit un jour qu’il espérait qu’il y avait un Dieu pour me récompenser. «Je n’ai jamais dit que Dieu vous bénisse à quiconque dans ma vie, mais votre histoire me le fait dire ». « .

L’Islam signifie l’amour et la patience, pas la mort et la destruction

Bzeek déclare que les musulmans ne pouvaient pas être divisés s’ils aidaient les autres et s’aimaient et se protégeaient mutuellement.

« J’espère et je sais que je peux recevoir du soutien pour la fondation afin d’aider les enfants qui vont mourir, cette fondation va coûter beaucoup de temps et d’argent, nous aurons besoin de main-d’œuvre pour construire les bâtiments pour les enfants vivant dans d’autres pays ».

Une belle leçon d’humanité et d’humilité qui nous amène à réfléchir sur la façon dont nous devons profiter des moindres instants que nous offre la vie.

 

FTU