Être contre l’immigration et les immigrés est un point de vue que je puis entendre, même si je ne le partage pas. Par contre, qu’un immigré ou pas, qui a commis un acte de délinquance soit jugé et condamné pour cet acte, ne me dérange pas.
Pour le reste, l’immigré n’est pas un martien, il vient de quelque part de sur la planète et c’est un être humain avec des droits, comme tout être humain, même si ceux-ci sont violés, niés ou confisqués.
Ceci dit, on ne quitte pas son milieu, sa famille de gaité de cœur. Et pour ce qui est de l’identité, elle est propre à chacun. Nous sommes les produits de cultures, d’origines, peut-être, mais aussi de nos connaissances, de nos expériences, de nos rencontres.
Immigration à l’intérieur de la France
Je ne vois pas en quoi l’immigration poserait un problème. Les premières immigrations et les premiers remplacements ont été à l’intérieur de la France, on peut le déplorer, mais c’est ainsi.
Les Corses, les Catalans, les Bretons, les Auvergnats, les Niçois, pour des raisons professionnelles ou économiques sont montés à Paris (principalement) et ont abandonné leur quartier ou leur village.
Dans les années 60, on parlait encore Niçois dans des quartiers de Nice et dans les villages de l’intérieur, depuis bien longtemps, c’est terminé. Idem en Corse où j’ai passé toute mon adolescence. Nos origines sont diverses, nos familles sont dispersées à travers la France, voir le monde.
On ne peut plus revenir en arrière. Mobilisons-nous plutôt à défendre nos droits humains et les dernières libertés qui nous restent. Et respectons-nous les uns les autres ! Les temps sont à la diversité humaine. Les discours anti-immigres sont des insultes à l’humain. Qui a encore des origines 100% françaises ?
Qu’est-ce que la France si ce n’est un concept Idéologique administratif et maçonnique.
Pour ma part, et je ne suis pas le seul dans ce cas, j’ai un oncle polonais, un grand-père bosniaque, une arrière-grand-mère » algérienne », un père » chtimi », une mère vendéenne et bretonne. Des enfants » italiens » et » kabyles » par leurs mamans respectives.
Daniel Milan
L’auteur se définit comme végétarien, musulman (soufi), égalitariste, anti-supremaciste. Passionné de la nature, il défend aussi de solutions alternatives anti-système, pour une société fondée sur l’égalité, la solidarité et le partage, la défense de la vie et des droits humains. Originaire de Nice et Daniel a 72 ans. Ayant un passé riche en expérience, il cherche un éditeur pour publier ses écrits témoins de l’histoire.
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