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«Le déroulement du dialogue après la stabilisation de l’accord de cessez-le-feu est une question acceptée par tous», a déclaré, samedi, Mohamed Abdessalem, porte-parole du groupe Ansar Allah (Houthis).
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Abdessalem, qui donnait une brève déclaration au site électronique houthi «al-Massira» faisait allusion à la prochaine reprise des négociations, le 18 avril au Koweït, entre les Houthis et l’ancien président Ali Abdallah Salah, d’une part, et le gouvernement yéménite, d’autre part.
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«Un dialogue sans conditions préalables ni conditions après la stabilisation de l’accord de cessez-le-feu à la date prévue est une chose acceptée par tous», a-t- il indiqué.
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«Dialoguer alors que le conflit perdure n’est qu’une contribution à attiser le feu », a-t-il estimé, ajoutant que «Les négociations prévues porteront sur cinq points fondamentaux».
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Il s’agit, a-t-il dit, du «retrait, du dépôt des armes, des arrangements sécuritaires, de la solution politique et de la constitution d’une commission de libération des prisonniers et des otages».
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«Le quatrième point portant sur la solution politique comprend la récupération par l’Etat de son emprise sur toutes ses institutions parallèlement à la reprise du dialogue politique dans le pays », a-t-il précisé.
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L’émissaire spécial des Nations Unies pour le Yémen, Ismail Oueld Cheikh, avait annoncé, le 23 mars dernier, que les protagonistes du conflit yéménite ont approuvé la cessation des hostilité à compter du 10 avril et le lancement d’un round de négociations direct une semaine plus tard (18 avril) au Koweït.