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Quand l’Algérie leur racontait comment traiter les affaires avec elle, les autorités espagnoles n’ont visiblement rien compris!

présidence algérienne

Un communiqué de la présidence de la république a fait part de la décision de l’Algérie de procéder à la suspension « immédiate » de « Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération » qu’elle avait conclu le 8 octobre 2002 avec le royaume d’Espagne ; ce dernier encadrait le développement les relations entre les deux pays.

Selon la même source, cette décision intervient suite à la position exprimée par les autorités espagnoles concernant le dossier sahraoui, « une position en violation de leurs obligations juridique, morale et politique », note la présidence.

D’ailleurs, le communiqué de la présidence ne manque pas de rappeler « le revirement injustifiable » de la position de gouvernement espagnol, annoncé le 18 mars dernier et à travers lequel « il a apporté son plein soutien à la formule illégale et illégitime de l’autonomie interne préconisée par la puissance occupante ».

Ainsi, l’Algérie estime que l’attitude de gouvernement espagnol « est en violation avec la légalité internationale » et « contribue directement à la dégradation de la situation au Sahara occidental et dans la région », d’où la décision d’Alger de suspendre le traité d’amitié avec Madrid.

Les 8 principes généraux signés dans le Traité d’Amitié, de Bon Voisinage et de Coopération entre les deux pays, et aucuns d’eux n’a été respecté par le voisin et partenaire espagnole.

  1. Respect du droit international : Les Hautes Parties contractantes réitèrent leur engagement à se conformer de bonne foi aux obligations qu’elles ont contractées conformément aux principes et normes du droit international et aux traités ou autres accords, conformes au droit international, dans lesquels elles font partie.
  • Égalité souveraine : Les Hautes Parties contractantes respecteront mutuellement leur égalité souveraine, ainsi que tous les droits inhérents à leur souveraineté, y compris le droit à l’égalité juridique, à l’intégrité territoriale et à la liberté et à l’indépendance politique. Ils respecteront également le droit de chaque partie de choisir et de développer librement son système politique, social, économique et culturel.
  • Non-ingérence dans les affaires intérieures : Les Hautes Parties contractantes s’abstiendront de toute intervention directe ou indirecte, individuelle ou collective, dans les affaires intérieures de l’autre partie. Elles s’abstiendront donc, en toutes circonstances, de tout acte de coercition militaire, politique, économique ou autre, visant à subordonner l’exercice des droits inhérents à la souveraineté de l’autre Partie à leur propre intérêt.
  • S’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force : Dans leurs relations bilatérales, les Hautes Parties contractantes s’abstiendront, conformément à la Charte des Nations Unies, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’autre Partie, ou tout autre acte incompatible avec les buts et objectifs des Nations Unies. Par conséquent, aucune considération ne peut être invoquée pour justifier le recours à la menace de la force ou l’emploi direct ou indirect de la force.
  • Règlement pacifique des différends : Conformément à l’esprit du présent Traité, les Hautes Parties contractantes régleront les différends qui pourraient s’élever entre elles par des moyens pacifiques, afin que la paix et la sécurité internationales ne soient pas mises en danger. Ils s’engagent, dans un esprit de confiance, à parvenir à une solution équitable de tous les différends bilatéraux conformément au droit international.
  • Coopération pour le développement : Les Hautes Parties contractantes s’efforceront d’œuvrer au développement des potentialités de la coopération bilatérale dans un cadre d’échange visant à la réduction progressive des écarts de développement. En ce sens, ils prendront en compte la nécessaire instauration d’un nouveau climat de solidarité économique et financière susceptible d’ouvrir la voie à un approfondissement de la coopération dans les différents domaines, économique, scientifique et technologique, environnemental, social, culturel et humain.
  • Respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes : Les Hautes Parties contractantes réitèrent leur respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, y compris la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion. En ce sens, ils favoriseront l’exercice effectif des droits et libertés civils, politiques, économiques, sociaux et culturels et de l’ensemble des droits et libertés inhérents à la dignité de la personne humaine et indispensables à son libre et plein épanouissement.
  • Dialogue et compréhension entre les cultures et les civilisations : Les Hautes Parties contractantes favoriseront toutes les actions visant à créer un espace culturel commun, en s’inspirant de leurs traditions, de leurs liens historiques et humains et de leur appartenance à une même culture méditerranéenne. Ils trouveront dans les principes de tolérance, de coexistence et de respect mutuel le guide qui nous permettra de tisser un patrimoine commun solide et fructueux. Dans ce contexte, les deux Parties s’efforceront de promouvoir une connaissance mutuelle accrue et renforcée et de développer une meilleure compréhension entre leurs citoyens et leurs peuples.

« En conséquence, l’Algérie a décidé de procéder à la suspension immédiate du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec le Royaume d’Espagne et qui encadrait jusqu’ici le développement des relations entre les deux pays », a conclu la Présidence de la République.

C’est le cas depuis des siècles. C’était le cas hier et c’est le cas aujourd’hui.

La raison est simple, il y a des tombes de martyrs et de cimetières aux quatre coins du pays. Dans une forêt, dans une steppe, à la lisière d’un village. Quel que soit l’endroit où vous creusiez, vous verriez les traces de ceux qui paient le prix à payer pour faire de l’Algérie une patrie-nation.

Nous avions toujours été une nation de grandes revendications, d’idéaux et de grandes luttes. Ils ont essayé de nous détruire, pendant que nous nous efforcions de reconstruire l’histoire et de renforcer l’Algérie.

Nous avions toujours aimé et savions jouer dans la cour des grands. Nous n’avions jamais aspiré à une histoire facile.

Voici l’une des nombreuses raisons pour lesquelles l’alliance mondiale avec son front d’intervention international en particulier n’admettraient jamais que l’Algérie réorganisera son État et son emblème de pérennité pour atteindre ses objectifs les plus ambitieux !

Le destin de notre nation, de notre patrie nous a, toujours donné l’occasion de recommencer et de rouvrir de nouvelles portes pour un nouveau départ, envers un nouveal idéal.

Le nouveau départ a été donné et une nouvelle ère de remontée a commencé. C’est pourquoi nous sommes attaqués de tous les côtés. Regardez très attentivement autour de vous, à gauche et à droite, vous verrez clairement qui prend position en fonction de l’ordre du jour caché, du discours qu’il promeut et du front sur lequel il se tient. Il suffit de regarder attentivement.

La pérennité pour le peuple algérien, n’est pas quelque chose qui se produit uniquement en période d’effondrement, les périodes de remontées sont également façonnées sur la pérennité. C’est ainsi que nos combats se dérouleront aujourd’hui et demain.

La pérennité est la langue de la résistance de l’Algérie

La pérennité est la langue majoritaire, de la résistance de notre population, pas la langue de la tutelle et du « Parti d’ingérence interne ». Elle est également le fondement de la liberté de la majorité du peuple algérien jaloux de son indépendance et de sa capacité d’affronter le monde. Elle-même se poursuit sans interruption depuis l’époque des croisades.

C’est la découverte de la conscience, la Renaissance de cette mémoire, la reconstruction de cette identité politique, dont les pays agresseurs ne veulent pas qu’elle se concrétise en Algérie ça a toujours été une évidence.

Nous ne sacrifierons pas l’Algérie pour nos ennemis !

A qui le prochain tour ?

Par Tarek Benaldjia

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