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Moscou dit « Stop » à Israël et exige l’arrêt de la colonisation

mascou Israël

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, a demandé à Israël de cesser «immédiatement» toute activité de colonisation dans les Territoires palestiniens, appelant par ailleurs au respect du «statu quo des sites sacrés de Jérusalem».

Alors que l’armée israélienne occupe l’Esplanade des Mosquées, qu’elle bombarde Gaza et qu’elle expulse des familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah à Jérsualem-Est (occupée illégalement par l’Etat hébreu), Moscou dit « Stop ».

« Israël devait respecter la base juridique internationale du règlement israélo-palestinien, qui répond aux aspirations du peuple palestinien, à son propre Etat et aux exigences de sécurité d’Israël, » a, ainsi, déclaré Sergueï Verchinine.

«Nous considérons que les tentatives d’Israël de modifier le caractère et le statut géographique, démographique et historique de la ville sainte de Jérusalem sont illégales et nulles et non avenues», a par ailleurs poursuivit, le ministre russe.

Au grand dam des européens, la Russie poursuit son influence dans le monde. En effet, après l’intervention de la Russie qui semble avoir ramenée le calme en Syrie, et aussi en jouant un rôle important en faisant signer un traité de paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, Moscou déclare sa supériorité face à l’Europe, prenant part du côté de l’oppresseur plutôt que l’oppréssé, la Russie gagne du terrain au Moyen-Orient.

La colonisation, au cœur du problème

Des émeutes se poursuivent depuis plusieurs jours à Jérusalem-Est, depuis que les militaires israéliens ont essayé de disperser les Palestiniens qui se rassemblaient pour prier avant la fin du jeûne du ramadan à la mosquée Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam. Les manifestations ont en outre été provoquées par des tentatives d’expulser des familles palestiniennes de certains quartiers de Jérusalem-Est.

Depuis le 10 mai, plus de 100 palestiniens dont 14 enfants et bébés ont été massacrés par l’armée israélienne. Israël accuse le Hamas d’utiliser les civils comme bouclier sauf que la Bande de Gaza est une enclave de plus de 2.5 millions d’habitants où les civils ne peuvent pas s’enfuire dans des zones sécurisées.

FT