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« L’immigration arabo-musulmane est trop éloignée des Français », estime Zemmour

Le candidat de l’extrême droite à l’élection présidentielle en France, Éric Zemmour, a affirmé, mardi, sur la chaîne BFM TV que l’immigration arabo-musulmane « est trop éloignée des Français », contrairement aux Ukrainiens, « un peuple européen, chrétien ».

Ainsi, pour Zemmour, les enfants et les femmes ukrainiens « veulent rester à côté de leurs maris, de leurs pères, de leurs fils », puisque ces derniers « doivent combattre les Russes ».

Il estime ainsi que ces réfugiés souhaitent avant tout rester dans des pays voisins notamment la Pologne et a indiqué « qu’il fallait aider la Pologne « à accueillir ces populations ukrainiennes, financièrement, médicalement en supprimant les sanctions qu’a infligé l’Union européenne à la Pologne il y a quelques mois ».

Expliquant que pour lui, il s’agissait avant tout d’une question de proximité géographique, Zemmour a dit qu’il serait « le premier à accueillir les Italiens s’il y’avait une guerre là-bas ».

Continuant de défendre sa position sur « l’immigration qui désorganise, affaiblit, appauvrit, la France », il a exprimé son souhait de ne « pas aggraver cette situation ».

Parlant des Ukrainiens, Zemmour a noté que « c’est un peuple européen, chrétien, qui donc est beaucoup plus proche de notre peuple français que les vagues migratoires des pays arabo-musulmans ».

« Je sais très bien qu’ils poseraient moins de problèmes en termes d’assimilation, d’acculturation… », a-t-il poursuivi en indiquant que si les Ukrainiennes avaient « des attaches avec la France, de la famille (…), nous leur donnerons des visas », tout en notant que des Ukrainiennes dans cette situation, « il y en a peu ».

« Ce que je ne veux pas, c’est qu’il y ait un tsunami fondé sur l’émotion comme il y a eu pour le petit Aylan. On a eu un million, voire plus, d’immigrés syriens, avec en plus d’innombrables Algériens, Marocains, Africains… », a-t-il répété encore un fois.

Quand la journaliste lui a demandé s’il prônait « une immigration blanche, chrétienne mais pas une immigration arabe, musulmane », le candidat a acquiescé affirmant « qu’il y a des gens proches et des gens éloignés de nous ».

Il a conclu en justifiant sa position par le fait que, selon lui, « l’immigration arabo-musulmane est trop éloignée des Français. C’est de plus en plus difficile de les acculturer, de les assimiler. Effectivement, nous sommes plus proches des Européens chrétiens ».

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