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Le « Pentagone turc » Ay Yıldız se prépare à accueillir le sommet de l’OTAN en 2026

le nouveau siège du MIT (renseignements turcs)

D’après plusieurs sources proches du ministère de la Défense, le Sommet des chefs d’État de l’OTAN prévu en 2026 pourrait se tenir dans Le « Pentagone turc ».

Il s’agit en effet, de ce nouveau quartier général des forces armées turques, l’imposant Ay Yıldız Yerleşkesi (en turc) à Ankara.

La Turquie poursuit sa montée en puissance stratégique et symbolique. En effet, si cette information est encore officieuse, elle illustre le rôle croissant de la Turquie dans l’alliance atlantique… tout en mettant en lumière l’achèvement imminent du projet militaire le plus ambitieux du pays depuis des décennies.

Ay Yıldız Yerleşkesi : le Pentagone turc en devenir

Annoncé comme le futur centre névralgique de la défense nationale, l’Ay Yıldız Yerleşkesi est donc un complexe militaire ultramoderne en construction à Ankara. Surnommé par la presse turque « Yerli Pentagon » (le Pentagone national), ce site accueillera :

Selon les autorités, 92 % des travaux de la première phase (structure brute) sont déjà terminés. La seconde phase, incluant les aménagements intérieurs et la finition des installations, a été confiée à une entreprise désignée par la présidence du TOKİ (organisme turc de gestion de l’habitat public).

Un sommet historique en vue à Ankara ?

À l’approche de l’année 2026, les spéculations vont bon train concernant le lieu du prochain Sommet des leaders de l’OTAN. En effet, plusieurs médias turcs affirment qu’Ankara accueillera cet événement au sein même du nouveau complexe Ay Yıldız.

Interrogé à ce sujet, un responsable du ministère a déclaré :

« Le Sommet de l’OTAN prévu en 2026 devrait avoir lieu en Turquie, à Ankara. Il est mentionné dans la presse qu’il se tiendrait dans l’Ay Yıldız Yerleşkesi, futur siège du ministère, de l’état-major et des commandements militaires. La décision finale sur le lieu revient à notre Président. »

Un message fort à l’OTAN et au monde

Organiser le sommet de l’OTAN dans cette nouvelle enceinte aurait une portée symbolique majeure :

Le complexe Ay Yıldız est également vu comme une réponse aux enjeux actuels en Méditerranée, au Caucase, en mer Noire et au Moyen-Orient — des régions où la Turquie joue un rôle central.

Ainsi, en choisissant potentiellement le complexe Ay Yıldız pour accueillir le sommet de l’OTAN, la Turquie entend affirmer sa maîtrise technologique, sa puissance militaire et sa stature diplomatique. Ce projet monumental est bien plus qu’un bâtiment : c’est le symbole de la nouvelle doctrine stratégique d’Ankara, entre intégration dans les alliances traditionnelles et affirmation d’une autonomie militaire nationale.

Ramazan Calli

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