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Yedioth Ahronoth: « l’État d’Israël agit comme un régime tyrannique antisémite »

La police israélienne a refusé de s’excuser auprès des manifestants juifs ultra-orthodoxes après que leurs mains et poignets aient été marqués de chiffres en couleur, une action décrite par certaines sources hébraïques comme une réminiscence des nazis.

Dans une interview accordée à MakoTV lundi, Merav Lapidot, porte-parole de la police israélienne, a déclaré que « nous devions les marquer », en réponse à une question sur la question de savoir si la décision de la police était erronée ou non.

Pendant ce temps, des dizaines de Juifs ultra-orthodoxes ont bloqué « Light rail » la route de Jérusalem pour protester contre ce marquage. Cette opération contre les ultra-orthodoxes a eu lieu lors de manifestations et de rassemblements à Jérusalem et Tel Aviv. Les Juifs ultra-orthodoxes refusent de faire le service militaire obligatoire. La police a arrêté 120 Juifs ultra-orthodoxes arguant que l’étude de la Torah dans les séminaires est tout aussi importante pour Israël que le service militaire.

Les protestations et les arrestations font suite à une décision de la Cour suprême israélienne qui a invalidé une loi exemptant des hommes ultra-orthodoxes engagés dans des études religieuses de faire leur service militaire.

Les 27 manifestants ultra-orthodoxes qui n’ont pu être identifiés ont été conduits au poste de police et ont été numérotés sur leurs mains et leurs poignets.

« La loi dit que vous devez vous identifier. Ce n’est pas ce que vous pensez », a déclaré la porte-parole de la police israélienne.

« Selon la loi israélienne, nous devions les prendre en photo, les décrire et prendre leur numéro de portable pour les traduire en justice. Ils portaient tous les mêmes vêtements, ils se ressemblaient tous et il était impossible de prendre des photos. Alors, nous ne pouvions pas faire autrement que de les marquer. »

Un document apparemment publié par le tribunal de première instance israélien à Jérusalem le 22 octobre montre les 27 numéros des accusés.

Hapeles, un journal juif ultra-orthodoxe, a qualifié l’acte de la police israélienne de « connotation nazie ».

Yedioth Ahronoth, un journal israélien, citant Hapeles, a déclaré que « l’État d’Israël agit comme un régime tyrannique antisémite ».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont identifié des prisonniers dans des camps de concentration, y compris des Juifs, en leur tatouant des numéros sur les bras et d’autres parties de leur corps.

FTU

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