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Malgré la baisse du prix du baril de pétrole, pas de répercution à la pompe.

Le prix du baril de pétrole fond comme la neige au soleil mais les tarifs à  la pompe reste presque inchangés.

Les cours mondiaux du pétrole ont baissé d’environ 34% depuis octobre alors que l’essence et le diesel n’ont reculé que de 8%.

Emmanuel Macron sur Europe 1 avait déclaré :

« Oui, ça augmente, mais en très grande partie à cause du prix du pétrole. À 70-80 %, c’est à cause des cours mondiaux. »

Donc pourquoi n’y a t’il pas une baisse de 34% sur les « 70-80% » ?

  • Bibi a menti les taxes représentent 60% du prix de vente.
  • Les politiques et journalistes vous avancent l’excuse du taux de change, or celui-ci ,le 27 octobre 2018 était de 0,88 euro pour 1 dollar, et au 24 décembre 2018 il reste inchangé donc c’est un miroir aux alouettes.

Le carburant a baissé de seulement 7 à 9%

Ce lundi 24 décembre, le prix du baril  de Brent est de 54,08 dollars (47,42 euros) l’autre référence, le WTI est à 45,45 dollars, (39,86 euros). Ces deux indices ont respectivement connu une baisse de 32 et 36% en seulement deux mois.

Les tarifs sont identiques à ceux d’octobre 2017 donc relativement bas.

Les gagnants des prix élevés à la pompe sont en premier lieu les distributeurs qui ne répercutent pas immédiatement la réduction  alors que lorsque le prix du baril augmente l’incidence est quasi-immédiate à la pompe. Le second gagnant est évidemment  le gouvernement , en effet 70% de taxe sur 1,45€/litre lui rapportent plus que s’il était à 1,10€/litre.

Nous pouvons d’ores et déjà conclure que ce petit tour de passe-passe arrange ces deux protagonistes.

Le gouvernement se permet ainsi de récupérer une part des 10 milliards dépensés pour répondre à la demande des gilets jaunes qui creuse un déficit dans le budget 2019.

Histoire du serpent qui se mord la queue…

 

 

Fatih Tüfekci