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Davutoglu: « Il est temps de mettre fin à la violence et à la cruauté de la guerre en Syrie »

thumbs_b_c_14baeb6301d49841e16441eb33e0201c\r\n\r\n« Partout dans le monde, la République de Turquie sera le premier pays à venir en aide à une femme victime de la violence », affirme le Premier ministre turc.\r\n\r\nLe Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a déclaré qu’il est temps de mettre fin à la violence et à la cruauté de la guerre en Syrie.\r\n\r\nDavutoglu est intervenu, mercredi, lors de la conférence internationale conjointement organisée par les Nations Unies et le ministère turc des politiques familiales et sociales, concernant la violence faite aux femmes.\r\n\r\n«Les bombardements en Syrie se poursuivent toujours, l’organisation terroriste Daech continue à massacrer la population syrienne, mais pas seulement Daech, le régime lui-même massacre ses propres citoyens», a-t-il dit.\r\n\r\n«Je m’adresse à la planète entière, mettons fin à cette cruauté en Syrie, là où la violence contre les femmes est la plus importante aujourd’hui», a-t-il appelé.\r\n\r\nDavutoglu a raconté plusieurs des témoignages qu’il a pu recueillir lors de ses visites aux camps de réfugiés qui accueillent les Syriens, notamment les femmes victimes de cette guerre cruelle, mais aussi lors de son voyage à Gaza après les bombardements de l’armée israélienne en novembre 2012, et de son voyage en Bosnie Herzégovine pour la commémoration du 20ème anniversaire du génocide de Srebrenica.\r\n\r\n »Partout dans le monde, la République de Turquie sera le premier pays à venir en aide à une femme victime de la violence, a-t-il dit. Les femmes et les jeunes filles sont les principales victimes des guerres et des conflits. Venir en aide à ces femmes doit être la mission principale d’un homme politique.»\r\n\r\n«L’image de la femme enceinte tentant de s’échapper par une fenêtre lors des attentats de Paris restera dans nos mémoires. Les femmes, les jeunes, les enfants meurent dans les mers. Nous n’oublierons jamais le petit Aylan», a-t-il continué.\r\n\r\nPour le Premier ministre turc, la question de la violence faite aux femmes est une question de changement de mentalités.\r\n\r\nLes codes culturels, la situation socio-économique, l’éducation et l’entourage sont des facteurs qui peuvent expliquer ces violences, a-t-il affirmé.\r\n\r\n«La question de la femme est une question sociale qui est présente dans toutes les sociétés du monde, toutes appartenances ethniques ou religieuses confondues», a-t-il conclu.