La France va prendre dans les prochaines heures des mesures pour garantir la sécurité des personnels français militaires et civils présents dans le nord-est de la Syrie, où l’armée turque mène l’opération source de paix, a annoncé l’Élysée, dans un communiqué, à l’issue d’un conseil restreint de défense organisé dimanche 13 octobre.
Ainsi, la France suit les américains qui avaient annoncé auparavant le retrait de 1000 soldats supplémentaires du nord-est syrien.
Plusieurs centaines de membres des forces spéciales françaises opèrent dans la région en collaboration étroite avec l’organisation terroriste du YPG, branche syrienne du PKK, reconnue terroriste par la Turquie mais aussi les Etats-Unis et l’Union Européenne.
« La France va accentuer ses efforts diplomatiques pour en obtenir la cessation », précise le communiqué qui rappelle par ailleurs que la France « souhaite la cessation immédiate de l’offensive turque.
L’objectif est de créer une zone de sécurité
Avec cette opération, la Turquie espère ainsi mettre fin au corridor de terrorisme se trouvant sur ses frontières et instaurer la paix et la sécurité.
Pourquoi la #Turquie a lancé l’#opération « Source de Paix » ? #operationsourcedepaix . pic.twitter.com/KfYh8aX7VO
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) October 12, 2019
Aussi, le pays est régulièrement ciblé par des attaques terroristes infiltrés depuis la Syrie. Plusieurs attentats ont tué des centaines de personnes notamment des enfants. Le 11 octobre dernier, un bébé de 9 mois avait été tué par une attaque au lance-roquettes.
Depuis le début du conflit en Syrie, la Turquie veut créer, ainsi, une zone de sécurité dans la région frontalière turco-syrienne pour y transférer plusieurs millions de Syriens réfugiés sur son territoire et stopper une nouvelle vague de réfugiés estimés à 1 million de personnes.
Depuis le début de l’opération source de paix, « 550 terroristes ont été éliminés » a annoncé le président turc Erdogan.
Fatih KARAKAYA