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Trump signe une loi qui empêche le transfert des avions de combat F-35 à cause e des S-400, et l’Arabie Saoudite signe à son tour avec le Kremlin

Le président américain Donald Trump a signé vendredi un projet de loi qui empêche le transfert des avions de combat F-35 de nouvelle génération du pays vers la Turquie.

Selon Trump, la livraison des avions à réaction à la Turquie sera bloquée jusqu’à ce que le secrétaire d’État américain et le secrétaire à la Défense soumettent une mise à jour du rapport concernant l’achat par la Turquie du système de défense antimissile S-400 Russe.

Dans un précédent rapport présenté au Congrès à la fin du mois de novembre, le Pentagone avait déclaré que l’achat par la Turquie des systèmes de missiles russes S-400 pourrait entraîner l’expulsion potentielle d’Ankara du programme des F-35, ainsi que son incidence sur l’acquisition d’autres armes, notamment celle de Boeing Co. Hélicoptère Chinook CH-47F et chasseurs F-16 de Lockheed et hélicoptères UH-60 Black Hawk.

Si la turquie n’est pas livré des F-35 américain celle-ci pourrait se tourner vers les Soukhoï S-35 ou S-57 de technologie Russe. En effet, le chasseur russe Su-57, qui est actuellement en phase expérimentale et s’apprête à être fourni à l’armée russe, dépasse de loin le F-22 ou F-35 sur plusieurs points, dont notamment le prix.

Le premier adjoint du directeur du comité industriel de la Douma d’État, Vladimir Goutenev a déclaré :

«Sans aucun doute, le chasseur de cinquième génération rivalise avec les aéronefs américains F-22 et F-35, alors qu’il coûte considérablement moins cher, 2,5 fois moins, et possède absolument les mêmes caractéristiques. Il dépasse même ses analogues américains, selon certaines caractéristiques, telles que sa manœuvrabilité »

L’Arabie Saoudite mort la main de son maître

La Russie est en pourparlers avec le Qatar et l’Arabie saoudite sur la vente des systèmes de défense antimissile S-400, a annoncé mardi le Service fédéral pour la coopération militaro-technique (FSVTS).

Le bureau de presse du FSVTS a déclaré à l’agence de presse TASS que Moscou et Riyad négociaient actuellement des conditions mutuellement acceptables pour l’entrée en vigueur du contrat de fourniture des S-400, ajoutant que l’accord avait été signé en mai 2017.

Les services fédéraux ont également souligné qu’il ne fallait pas craindre une éventuelle fuite de données critiques sur la S-400 de l’Arabie saoudite, allié américain de longue date, étant donné que les obligations des parties en la matière sont clairement réglementées dans le contrat.

Dans le même temps, la Russie discute de la vente de S-400 avec le Qatar en tant qu’acheteur potentiel des systèmes de défense antiaérienne.

L’envoyé russe à Doha a révélé en juillet 2018 que les deux pays étaient en pourparlers au sujet des S-400.

Selon un rapport de la CNBC publié en novembre 2018, 13 pays, dont l’Algérie, l’Égypte, l’Iraq, le Maroc, l’Arabie saoudite, le Qatar et le Vietnam, ont manifesté leur intérêt pour l’achat du système de missile russe.

A noter que les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont signé le 20 mai 2017 des accords d’une valeur de plus de 380 milliards de dollars, au premier jour de la visite du président Donald Trump à Ryad. L’administration américaine a donné, le 5 avril 2018, son feu vert à un nouveau contrat d’armement pour un montant de 1,31 milliard de dollars avec l’Arabie saoudite.

 

Tufekci Fatih