Le régime de Bachar Al Assad a déclaré ce vendredi que ses forces étaient entrées dans la ville animée de Manbij, dans le nord de la Syrie.
Levant le drapeau syrien sur Manbij, l’armée du régime d’Assad a déclaré qu’elle « garantissait la sécurité totale de tous les citoyens syriens et des autres personnes présentes » dans la ville, qui abritait auparavant une base militaire américaine.
L’annonce a été faite quelques instants après que le compte à rebours de l’opération de contre-terrorisme transfrontalier en Turquie était en cours. Le groupe terroriste des Unités de protection du peuple (YPG), branche syrienne du groupe terroriste du PKK, a déclaré que ses combattants s’étaient précédemment retirés de Manbij pour « combattre Daesh » dans l’est de la Syrie.
Dans une déclaration publiée sur Twitter, le YPG a déclaré qu’il avait invité le régime syrien à « envoyer ses forces armées prendre le contrôle de ces positions et à protéger Manbij face aux menaces turques ».
Cependant, le groupe a supprimé le tweet peu de temps après l’avoir posté.
Mercredi, Washington a annoncé qu’il retirerait toutes ses troupes de la Syrie à la suite d’une conversation entre Erdoğan et le président américain Donald Trump à propos d’une opération transfrontalière imminente de la Turquie visant à éliminer les YPG. Erdoğan a annoncé vendredi que la Turquie avait décidé de reporter son opération transfrontalière dans les zones contrôlées par les YPG dans l’est de la Syrie puisque le régime d’Assad s’en occupait lui-même.
Jusqu’à présent, la Turquie a mené à bien deux opérations, l’opération Bouclier de l’Euphrate et l’opération Rameau d’Olive, contre les groupes terroristes Daesh et YPG dans les villes de Jarablus, Al-Rai, Dabiq, Al-Bab et Afrin, dans le nord de la Syrie. La troisième opération devrait cibler des zones situées à l’est de l’Euphrate, comme l’a récemment annoncé le président Recep Tayyip Erdoğan.
FTU